Le revers de l’internet

Le personnel constitue une nouvelle priorité pour le CIO

Nous en avons encore eu la confirmation lors d’une interview du directeur ICT d’Acerta la semaine dernière. Déjà à l’occasion de la Table Ronde 2006 réunissant 17 managers ICT (cf. Data News n° 1), il s’était avéré que l’engagement de nouveaux collaborateurs serait très important cette année-ci. Après cinq années successives de compressions des coûts dans les départements IT, 2006 semble à nouveau être l’année de la croissance et des nouveaux engagements. Aux Etats-Unis, le secteur ICT se situe d’ailleurs dans le top 3 (conjointement avec les secteurs médical et biotechnologique) des industries ayant le plus besoin de nouveau personnel: pour cette année, l’on s’attend à une augmentation de 81.000 nouveaux emplois.Cela ne signifie cependant en aucun cas que n’importe qui peut aisément faire partie d’un département ICT. De nombreuses années d’expérience dans un domaine d’expertise spécialisé et une connaissance approfondie du métier sont aujourd’hui les conditions de base pour viser un emploi ICT d’un certain niveau. Voilà qui va sans aucun doute à nouveau créer une tension sur le marché de l’emploi, comme ce fut le cas à la fin des années ’90.La semaine dernière, Data News a lancé son nouveau portail de recrutement datanewsjobs.be et entend ainsi proposer une puissante plate-forme à la communauté ICT et servir d’intermédiaire entre l’offre et la demande. Un outil en ligne performant est incontestablement devenu un instrument indispensable dans le processus de recrutement, tant pour les employeurs que pour les demandeurs d’emploi.Mais l’internet en tant qu’outil de recrutement a parfois aussi un revers, mentionne un site américain. Il semble en effet que les recruteurs et autres chasseurs de têtes effectuent toujours plus souvent des recherches via Google sur les candidats potentiels, afin d’obtenir un supplément d’informations par rapport à leur CV. D’une étude réalisée auprès d’une organisation américaine de recherche d”executives’, 75% des recruteurs admettaient utiliser des moteurs de recherche pour mettre la main sur des renseignements concernant les candidats. Pas de quoi fouetter un chat, nous direz-vous, si ce n’était que 26% décidaient de ne pas retenir certains candidats sur base d’informations obtenues via l’internet. Ne pensez donc pas que votre passé s’efface comme par enchantement. Faites le test, cher lecteur!

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