Le plus gros ordinateur volant en visite en Belgique

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Avec l’Airbus A380 de la Lufthansa, c’est le plus gros avion de ligne au monde et assurément aussi la plus importante concentration de puissance de calcul informatique (‘compute power’) volante au monde (*) qui a atterri hier à Bruxelles.

Avec l’Airbus A380 de la Lufthansa, c’est le plus gros avion de ligne au monde et assurément aussi la plus importante concentration de puissance de calcul informatique (‘compute power’) volante au monde (*) qui a atterri hier à Bruxelles.

Le constructeur aéronautique européen Airbus a fabriqué avec son A380 non seulement le plus gros avion de ligne au monde, puisqu’il peut accueillir un maximum de 853 passagers sur deux étages (contre 526 passagers pour l’A380), mais aussi sans nul doute la plus grande concentration de puissance informatique volante au monde.

En effet, tant les instruments de bord (avionics ou ‘aviation electronics’) que l’équipement de pilotage (commande ‘fly-by-wire’ des ailerons et des plans de sustentation), le contrôle des moteurs (Full Authority Digital Engine Control), les systèmes de cabine et, last but not least, le système ‘in-flight-entertainment’ pour les passagers exploitent tous de manière importante cette puissance de calcul.

En outre, les pilotes disposent d’un ‘electronic flight bag’ pour les renseignements nécessaires durant le vol, alors qu’un système de monitoring tient à jour et transfère de manière continue les petits problèmes éventuels qui se manifestent à bord de l’avion. Toute cette puissance de calcul est répartie entre quatre ‘domaines’ (Aircraft Control, Aircraft Information, Passenger Entertainment, Passenger Devices), qui forment en fait de vastes réseaux à bord de l’avion.

A la question de savoir s’il connaissait la puissance de calcul dont il disposait, le commandant de bord, Dr. Karsten Benz, a répondu “Grande!” Du reste, la Lufthansa a engagé plusieurs pilotes ayant décroché un second diplôme en sciences informatiques!

De tout ce qui précède, il résulte un avion qui fait partie des moins énergivores au monde (3 litres de kérosène/passager/100km) et dont les systèmes eux-mêmes aident à optimaliser les processus. De plus, il s’agit d’un avion qui s’avère extrêmement stable en vol et tout aussi facile à piloter qu’un petit appareil, soulignent les pilotes.

La visite à Bruxelles n’était d’ailleurs qu’une mini-étape pour l’avion qui, plus tôt cette semaine, avait amené la ‘Mannschaft’ allemande en Afrique du Sud et rentrait du salon aéronautique ILA de Berlin. Bientôt, il entreprendra des vols réguliers vers Tokyo, puis vers Bejing et, au second semestre de cette année, vers Johannesburg (Afrique du Sud), cette dernière destination en ‘code sharing’ avec Brussels Airlines.

(*) A bord d’un avion non militaire ou non scientifique

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