Le piratage fait perdre 30 millions d’euros par an à l’industrie cinématographique belge

Le secteur cinématographique belge avec, à sa tête, l’Internationaal Filmfestival Gent et la Belgian Anti-Piracy Federation (BAF) mène une opération de sensibilisation axée sur le piratage. Le secteur perdrait 30 millions d’euros par an suite aux téléchargements illicites et aux copies illégales de films et de séries TV.

C’est la première fois que l’Internationaal Filmfestival Gent et la Belgian Anti-Piracy Federation (BAF) se liguent pour combattre le piratage. Selon ces organisations, le secteur audiovisuel belge (jeux, télévision, vidéo et cinémas) qui représente un chiffre d’affaires annuel d’1,94 milliard d’euros et occupant 20.000 personnes, essuie un manque à gagner annuel de 30 millions d’euros. Au niveau mondial, cette perte serait même de 6,1 milliards de dollars (4,85 milliards d’euros). “Le Vlaams Audiovisueel Fonds dispose d’un budget annuel de 12 millions d’euros”, déclare Pierre Drouot, l’intendant du cinéma flamand. “C’est de l’argent du contribuable. Nous constatons la perte d’une grande partie de celui-ci à cause du piratage.”Parmi les causes, le secteur cinématographique distingue la combinaison de la pénétration du haut débit et les prix intéressants des CD et DVD vierges avec la faible prise de conscience chez les jeunes que le piratage est illégal et punissable. Cette action de sensibilisation n’est qu’une première étape, selon BAF et le Gentse Filmfestival. Il faudrait y ajouter la poursuite effective et la condamnation des pirates. Voilà pourquoi les autorités doivent jouer ici un rôle actif sur le plan législatif.

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