Le management italien joue un mauvais tour à Getronics

L’entreprise de services IT Getronics annonce des résultats annuels assez bons, même si les chiffres sont difficilement comparables avec ceux de l’année précédente suite à la reprise de PinkRoccade. Ce qui est certain, c’est que le management de la division italienne a diffusé des informations trop favorables sur la situation financière.

Pour l’exercice 2005, Getronics a enregistré un bénéfice de 140 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros. L’année précédente, le bénéfice était de 70 millions d’euros sur 2,1 milliards, mais c’était encore sans PinkRoccade (que Getronics a rachetée en mars 2005), ce qui complique d’autant la comparaison entre les chiffres. Getronics atteint cependant son objectif de réaliser un résultat d’exploitation qui soit au minimum de 5 pour cent du chiffre d’affaires (5,2 pour-cent dans ce cas).Le résultat net n’est que de 4 millions d’euros contre 56 millions l’année précédente. Les causes de ce net recul résident principalement dans le coût du rachat (46 millions d’euros) et dans les pertes caractérisant les activités que Getronics entend garder (53 millions d’euros). Il s’agit ici de la filiale italienne de l’entreprise, à propos de laquelle une décision de fermeture avait été prise en novembre dernier.Cette histoire italienne semble cependant susciter nettement plus de soucis que prévu. 71 millions d’euros de pertes: ce montant a constitué un fameux contretemps pour Getronics. D’autant plus que la direction italienne avait précédemment nettement édulcoré la situation. Outre de l’incompétence pure, on a aussi trouvé des preuves de mauvaise interprétation délibérée. Le manager et le directeur financier italiens ont déjà été licenciés.Pour 2006, Getronics table surtout sur une croissance de son chiffre d’affaires dans les services IT qui représentent à présent déjà 84 pour cent de son chiffre d’affaires global.

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