Le juge coréen ne voit aucune raison d’arrêter le directeur de Samsung
Un tribunal dans la capitale sud-coréenne Seoul a refusé de faire exécuter une requête en vue d’incarcérer un directeur de Samsung, à savoir Lee Jae-yong.
Voilà ce qu’annonce l’agence de presse Yonhap.
Lee Jae-yong est considéré comme suspect dans le scandale de corruption susceptible de conduire à la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Le procureur avait demandé lundi l’arrestation du numéro deux de Samsung Electronics. Il est le fils du président de Samsung, Lee Jae-Yong, et le petit-fils du fondateur de l’entreprise.
Ce jeudi, le juge a cependant déclaré qu’il lui était difficile de trouver une raison valable de priver Lee de liberté. La décision de ne pas exécuter le mandat d’arrestation a été prise après une séance d’audition de Lee qui a duré quatre heures.
Formation de cavalière
Lee est officiellement considéré comme suspect dans le scandale visant Choi Soon-Sil. Celle-ci aurait abusé de sa position de confidente et d’amie fidèle de la présidente Park pour avoir accès à des documents gouvernementaux. Elle a aussi amassé beaucoup d’argent pour deux institutions vagues. Elle a été arrêtée le 3 novembre dernier pour abus de pouvoir et fraude.
Samsung est impliquée parce que l’entreprise aurait corrompu Choi, afin d’obtenir de la part du gouvernement sud-coréen le feu vert pour une fusion controversée. L’entreprise aurait transféré des millions d’euros pour financer notamment une formation de cavalière en Europe à la fille de Choi.
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