Le fossé entre ICT et business se réduit

Le département ICT et le business sont de plus en plus souvent en phase. Pourtant, le département ICT pense mieux comprendre le business que ce n’est réellement le cas.

Le département ICT et le business sont de plus en plus souvent en phase. Pourtant, le département ICT pense mieux comprendre le business que ce n’est réellement le cas.

C’est ce que révèle une enquête de l’Economist Intelligence Unit, sponsorisée par BMC Software. Voici deux ans, environ vingt pour cent des répondants estimaient que l’informatique et le business étaient bien en phase. Parmi les informaticiens interrogés, 55 pour cent partagent cette opinion. Parmi les non-informaticiens, cette proportion se situe à 40 pour cent. L’ICT et le business sont désormais nettement plus en phase, principalement dans le secteur financier.

L’ICT et le business affichent des divergences d’opinion quand il s’agit de définir les raisons pour lesquelles ils ne sont pas en phase. Une grande partie des répondants ICT estiment ainsi que le business ne perçoit pas toujours clairement comment l’ICT doit soutenir la stratégie d’entreprise. 60 pour cent des répondants jugent cette raison importante. Au sein des répondants qui ne sont pas actifs dans l’ICT, 46 pour cent estiment qu’il s’agit d’une raison importante.

Une grande partie des personnes interrogées pensent que les Chief Information Officers (CIO) sont de plus en plus souvent impliqués dans la stratégie de l’entreprise. Néanmoins, à peu près un quart des répondants pensent encore que l’influence du CIO n’augmentera pas au cours des prochaines années. 70 pour cent estiment que le CIO aura encore plus d’influence cette année.

La moitié des répondants indiquent que le CIO rapporte au CEO de l’entreprise. Ce pourcentage est plus bas qu’en 2006, lorsque 60 pour cent des CIO rapportaient encore au CEO.

Les CIO ont toujours peu à dire quant aux investissements ICT au sein de l’entreprise. 30 pour cent des répondants indiquent que le CIO prend la décision définitive en matière d’investissement ICT. Voici deux ans, cette proportion était encore de 19 pour cent. Les CIO sont pourtant tenus pour responsables lors de l’échec de projets ICT. Parmi les répondants, 46 pour cent tiennent le CIO pour responsable du succès d’un projet informatique.

En collaboration avec Computable

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