L’e-fiche de salaire prend forme

Dans le sillage de Certipost avant l’été, c’est au tour d’Isabel de présenter sa solution de dématérialisation de la fiche de salaire. Une approche différente et marquée au coin du bon sens”, estime Christian Luyten, responsable de la communication.

Dans le sillage de Certipost avant l’été, c’est au tour d’Isabel de présenter sa solution de dématérialisation de la fiche de salaire. Une approche différente et marquée au coin du bon sens”, estime Christian Luyten, responsable de la communication.

Isabel a choisi de bâtir son application d’e-fiche de salaire en partenariat avec les secrétariats sociaux (à savoir Securex, SD worx, Easypay, ADMB, Partena et Groupe S, affirmant gérer les salaires de 60% des 3,5 millions de travailleurs en Belgique et 70% des quelque 220.000 employeurs, même si certains secrétariats sociaux dont Securex, SD worx et Groupe S collaborent aussi avec Certipost).

L’application s’appuie sur la plate-forme Zoomit d’Isabel intégrée aux solutions d’internet banking des grandes banques belges (KBC/CBC, Dexia, Fortis et le Crédit Agricole sont d’ores et déjà opérationnels, mais Axa, Bank van Breda, Centea, Fintro, ING se sont engagés). “Nous avons voulu que comme autrefois lorsque le travailleur recevait sa fiche de salaire et son argent, il retrouve aujourd’hui sur dans son outil d’internet banking tant son extrait de compte électronique que le détail de sa fiche de salaire au même endroit”, explique Christian Luyten. En pratique, dans son outil d’internet banking, l’employé pourra accéder à son e-fiche de salaire sous une icône Zoomit. La partie Zoomit est désormais opérationnelle et il revient désormais aux secrétariats sociaux (ou aux grandes entreprises) de conclure des accords avec les employés. Et Isabel d’ajouter que 2,5 millions de Belges utiliseraient déjà l’internet banking et que 3 millions de Belges y ont accès. “Notre environnement est bien plus logique et naturel que celui de Certipost”, ajoute-t-il.

Aujourd’hui, 40 millions de fiche de salaire sont envoyées chaque année. Et si l’on compte l’ensemble des documents associés au salaire (allocations familiales, pension, assurances diverses, etc.), on en arrive même à 1,4 milliards d’envois.

Difficile d’évaluer le rythme de passage à l’e-fiche de salaire, mais ADMB parle de 10% pour fin 2008 et SD worx de 30% en 2010, tandis que Securex entend bien se défaire à terme de ses 3 imprimantes Xerox à 140 pages/minute qui tournent quasiment en permanence.

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