Le dossier du câble wallon: encore et toujours le panier de crabes

Au bout de deux ans, la fusion du câble wallon entre Brutélé (Charleroi et Bruxelles) et Tecteo (Liège) aurait dû être finalisée, mais les discussions sur les tenants et les aboutissants du dossier vont toujours bon train.

Au bout de deux ans, la fusion du câble wallon entre Brutélé (Charleroi et Bruxelles) et Tecteo (Liège) aurait dû être finalisée, mais les discussions sur les tenants et les aboutissants du dossier vont toujours bon train.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal Le Soir, à l’occasion d’une réunion du conseil d’administration à propos de cette affaire. La plus forte résistance est l’apanage de quelques actionnaires communaux de Brutélé, qui craignent de perdre les dividendes sur l’exploitation du câble.

L’été dernier, Brutélé avait commandité chez ING une étude à propos des options stratégiques des communes. Une fusion, par laquelle Brutélé serait englouti, y était présentée comme peu avantageuse, étant donné que les communes ne recevraient que peu, voire aucun dividende pendant plus de 10 ans. ING a examiné aussi d’autres pistes, dont celle consistant pour Brutélé à garder son indépendance, mais en fin de compte, elle plaide prudemment dans sa conclusion pour un transfert des actifs des communes.

A Bruxelles, on serait d’accord, mais absolument pas à Charleroi. “En tant qu’actionnaires, nous y sommes ouverts”, déclare le bourgmestre de Charleroi, Jean-Jacques Viseur, “mais il nous paraît anormal que toutes les décisions à propos du câble wallon se trouvent uniquement entre les mains de la province de Liège.” Chez Tecteo, à Liège, on argumente qu’on a déjà assumé seul le risque financier de la reprise et qu’on a déjà proposé des solutions pour les dividendes chez Brutélé.

La méfiance existant entre les actionnaires et les directions de Brutélé et Tecteo est profonde, selon Le Soir. En outre, tant les administrateurs que les politiciens sont fortement préoccupés par l’omniprésence de Jean-Claude Van Cauwenberghe (ex-président de Brutélé) dans le dossier. Il siège encore et toujours – en tant qu”invité’ – aux conseils d’administration de Brutélé et est rémunéré en qualité d’expert de la structure de coordination, GIE, avec l’accord de Tecteo.

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