Le directeur de Liberty voit d’importantes synergies dans le rachat de Telenet

Mike Fries, CEO de l’entreprise américaine Liberty Global, qui a annoncé hier vouloir lancer une offre sur les actions de Telenet non encore en sa possession, envisage de grandes synergies en cas de succès de ce rachat. Mais à la question de savoir ce que cela signifie exactement, il refuse de dévoiler ses cartes: “Je préfère ne rien dire de plus à présent. Il s’agit d’un ‘work in progress’.”

Mike Fries, CEO de l’entreprise américaine Liberty Global, qui a annoncé hier vouloir lancer une offre sur les actions de Telenet non encore en sa possession, envisage de grandes synergies en cas de succès de ce rachat. Mais à la question de savoir ce que cela signifie exactement, il refuse de dévoiler ses cartes: “Je préfère ne rien dire de plus à présent. Il s’agit d’un ‘work in progress’.”

Fries a prononcé un speech ce jeudi soir à New York, lors d’un congrès télécoms organisé par Goldman Sachs. Le projet de rachat de Telenet en était le thème.

Le directeur n’a pas voulu citer de chiffres à propos des synergies attendues. Mais il a quand même donné quelques exemples. “Ensemble, nous pourrons lancer de nouveaux produits, acheter des technologies réseautiques et travailler à coup sûr plus efficacement du point de vue opérationnel”, a-t-il déclaré. Tout semble indiquer également que la plate-forme TV en ligne ‘Horizon’, que Liberty a précédemment déjà lancée avec succès aux Pays-Bas, le sera aussi sur le marché belge. “Plus il aura d’endroits où nous pourrons lancer Horizon, mieux ce sera.”

Pour expliquer le rachat, Fries a fait allusion à l’importance stratégique du marché du Benelux pour Liberty Global. En acquérant le contrôle total de Telenet, Liberty aura accès au cash flow de l’entreprise. Quant au timing de l’offre, l’entreprise américaine l’a expliqué du fait qu’elle n’avait pas vraiment accueilli favorablement l’annonce faite à la mi-août par Telenet de démarrer un programme d’achat d’actions propres. “Il y eut des réactions partagées chez nous. Certains n’ont pas apprécié.” Le rachat pourra en outre être payé sans devoir recourir à des moyens supplémentaires. “Il y a des liquidités, nous n’avons pas besoin d’argent en plus. Le prix est correct.”

Fries a encore ajouté que son entreprise n’envisageait pas d’ajuster son offre, au cas où elle ne serait pas acceptée. Il s’attend à ce que la transaction soit terminée “d’ici six à huit semaines”. Si Liberty Global ne parvient pas à acquérir 95 pour cent des actions de Telenet, l’option du programme de rachat annoncé par celle-ci à la mi-août restera ouverte.

Source: Belga

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