Le créateur de votre site web est-il un ado?

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

C’était toujours sa fille cadette qui intervenait quand son ordinateur se plantait. Maintenant qu’elle avait quitté la maison, il devait chaque fois l’appeler pour qu’elle passe…

C’était toujours sa fille cadette qui intervenait quand son ordinateur se plantait. Maintenant qu’elle avait quitté la maison, il devait chaque fois l’appeler pour qu’elle passe…

Cette histoire a été racontée lors d’une table ronde réunissant des CIO belges et consacrée à la ‘consumerisation of IT’, à la maudite génération Y qui se fiche de la stratégie, ne serait-ce que parce qu’elle n’en a jamais connue, ni à la maison, ni à l’école, ni durant les loisirs.

L’histoire de cette fille débrouillarde me fait penser à celle du garagiste qui voulait un site web et qui avait appris d’une amie que son fils de 9 ans et son copain avaient justement suivi une formation en informatique. Pourquoi donc ne pas leur demander? Il paierait ce qu’il voulait, en fonction du résultat. Le garagiste leur donna une chance. Il a bien dû rigoler, lorsque les deux gamins se sont présentés. Il leur a fourni quelques explications et les a laissé faire, sans trop savoir. Et bien, le résultat fut époustouflant.

Il ne faut pas s’étonner que les entreprises reçoivent une assistance technologique de la part… d’enfants. Ils apprennent vite, y compris les uns des autres, parviennent à nul autre pareil à trouver aisément des logiciels gratuits et sont prêts à travailler pour une bouchée de pain.

Feriez-vous confiance à un teenager pour créer votre site web? Pourquoi pas? Cela dépend naturellement de l’importance du site pour votre entreprise et vos activités. Et il convient évidemment de tout mener à bon port. Mais il existe des milliers de PME belges qui n’ont pas encore de site web. La moitié d’entre elles ne possède même pas encore de nom de domaine propre.

Qui plus est, la création de sites web est sans aucun doute aussi une façon de faire rentrer un peu d’argent dans les caisses des écoles primaires et secondaires indigentes. Pour ma part, je n’y résiste pas. Qui sait, ces enfants aboutiront-ils plus tard dans le secteur ICT. Ils y seront les bienvenus.

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