Le chèque-repas électronique devient réalité

Tant Sodexo qu’Accor, les deux émetteurs de chèques-repas en Belgique, viennent de présenter leur chèque-repas électronique. Un e-chèque qui devrait être dans notre portefeuille avant la fin de l’année. Tandis qu’un troisième opérateur s’est invité: la société E-ve et son chèque électronique E-Kena.

Tant Sodexo qu’Accor, les deux émetteurs de chèques-repas en Belgique, viennent de présenter leur chèque-repas électronique. Un e-chèque qui devrait être dans notre portefeuille avant la fin de l’année. Tandis qu’un troisième opérateur s’est invité: la société E-ve et son chèque électronique E-Kena.

L’information circulait depuis quelques semaines déjà, en fait depuis la publication d’un arrêté royal autorisant la transformation du chèque-repas papier en chèque électronique. Mais désormais, les deux opérateurs du pays ont présenté leur solution.

Sodexo a ainsi choisi de s’allier à Atos Worldline (ex-Banksys) afin d’allier la simplicité et la facilité d’utilisation du système Bancontact/Mister Cash à la sécurité du système (code PIN, blocage de la carte, etc.). Mais avec comme inconvénient majeur le coût du terminal (un vieux grief des commerçants), même si le système ne devrait finalement pas coûter plus cher au commerçant (c’est une obligation légale). Devrait car les tarifs ne sont pas encore communiqués.

Pour sa part, Accor a opté pour une carte autorisant à la fois le contact et le contactless. Question d’offir le choix au commerçant. De plus, un partenariat a été conclu avec PingPing, filiale de Belgacom, tandis qu’il sera aussi possible d’utiliser sa carte pour effectuer des paiements sur l’internet.

Après l’agrément des deux sociétés, les premiers chèques électroniques devraient apparaître avant la fin de l’année. Pour l’employé, guère de changement donc, même s’il sera par exemple possible de consulter son solde d’e-chèques par internet ou GSM, ou encore être informé de l’échéance proche de ses chèques, outre le fait que le chèque est sécable.

Cela dit, il ne sera plus possible de transmettre ses chèques à un tiers, un enfant par exemple (même si PingPing envisage la transmission entre GSM). Reste que les avantages seront surtout retirés par les émetteurs de chèques. Au point que la concurrence pourrait s’intensifier, comme l’espère le Ministre de la Simplification administrative, Vincent Van Quickenborne.

Qui ne croyait pas si bien dire puisqu’un nouvel acteur s’est présenté sur le marché, à savoir la société E-ve qui proposera le chèque E-Kena basé sur la technologie de Payfair. Initiative du belge Dominique Buysschaert, cofondateur et CEO, Payfair déploie d’ailleurs depuis plusieurs mois en Belgique, en partenariat avec Colruyt, une carte de paiement concurrence aux réseaux existants (BancontactMMister Cash, Visa et MasterCard) que la société positionne comme alternative low-cost. En espérant que la concurrence fera baisser les prix, ce qui n’est pas gagné…

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