Le Belge consomme 1,86 gigaoctet de données mobiles par mois

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Pieterjan Van Leemputten

L’année dernière, pas moins de 204 milliards de méga-octets de données ont été envoyés via les cartes SIM belges. Dans notre pays, la consommation a ainsi crû de moitié, alors qu’à partir de l’étranger, on enregistre plus qu’un doublement.

Par carte SIM active, la moyenne a atteint 1,86 gigaoctet par mois en 2018. C’est 692 méga-octets (soit 55 pour cent) de plus qu’en 2017, lorsque la moyenne en était encore à 1,17 gigaoctet. En tout, il fut question de 187 milliards de méga-octets.

Ces chiffres ne représentent que la consommation de données en Belgique. A l’étranger, le nombre total de mégaoctets consommés par des cartes SIM belges est passé de 7 milliards de mégaoctets (en 2017) à 17 milliards de mégaoctets (en 2018), ce qui représente une hausse de 128 pour cent.

Le régulateur télécom IBPT, qui collecte les chiffres, attribue l’augmentation à l’étranger à la suppression des frais d’itinérance (roaming) au sein de l’UE. Il en résulte que davantage de Belges utilisent les données mobiles en vacances ou en voyage d’affaires. Le régulateur parle d’un succès pour la régulation.

De l’ensemble du trafic belge, 89 pour cent ont transité par la 4G l’année dernière. En 2017, on n’en était encore qu’à 81 pour cent.

Voix et SMS

En 2018, on a aussi davantage téléphoné qu’en 2017, même si la hausse est faible. La voix a progressé d’1,6 pour cent pour atteindre un total de 16,7 milliards de minutes. Ici, seules les communications sortantes sont prises en compte. Les communications à partir de cartes SIM belges à l’étranger (roaming) ont-elles fortement augmenté: plus 21,6 pour cent, ce qui correspond à 1,1 milliard de minutes.

Par carte SIM active, on a téléphoné 124 minutes par mois (tant en qu’en dehors de la Belgique), ce qui représente une hausse de six minutes par rapport à 2017.

En raison de la popularité des services de messagerie basés sur internet, tels Whatsapp, il n’est pas étonnant que le SMS soit en déclin. Même si en 2018, on a encore et toujours envoyé 19,02 milliards de ces messages brefs, il s’agit néanmoins d’une diminution de 9,9 pour cent par rapport à 2017. Par carte SIM active, 143 messages ont été envoyés chaque mois, contre 153 en 2017.

Ici aussi, l’activité est plus importante au départ de l’étranger. Le trafic SMS des cartes SIM belges de l’étranger a crû de 6,3 pour cent pour atteindre 1,45 milliard de messages.

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