L’autorité de la concurrence freine la collaboration entre Proximus et Orange

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L’autorité en charge de la concurrence met un frein temporaire à la co-entreprise que les firmes télécoms Proximus et Orange veulent créer pour le développement d’un réseau d’accès mobile partagé.

Jusqu’au 16 mars inclus, Proximus et Orange ne sont pas autorisées à transférer des employés vers la co-entreprise (‘joint venture’). Voilà la décision prise par le collège de l’autorité en charge de la concurrence.

Les autres points sont, eux, encore autorisés. C’est ainsi que les deux entreprises peuvent encore acheter de l’équipement réseautique et préparer le transfert de personnel.

L’objectif du réseau partagé est de déployer plus rapidement et largement la 5G (la toute nouvelle génération de l’internet mobile).

Orange et Proximus insistent dans une réaction sur le fait que le collège de l’autorité de la concurrence n’a pas suspendu complètement la collaboration, qu’elles peuvent poursuivre les préparatifs et que le collège reconnaît que ladite collaboration peut avoir ‘des effets positifs’. Dans les prochaines semaines, les deux opérateurs se concerteront avec le régulateur télécom IBPT à propos de leurs projets exacts.

La mesure provisoire a été prise à la demande du concurrent Telenet. Ce dernier estime, comme il l’avait précédemment déjà signalé, que ‘le but actuel de la co-entreprise entre Proximus et Orange Belgique va trop loin et perturbera ainsi le marché’. Dans une réaction à la mesure prise, Telenet a évoqué vendredi soir un pas dans la bonne direction. ‘Mais il reste essentiel que l’autorité en charge de la concurrence et l’IBPT examinent à présent la co-entreprise en profondeur en tenant compte des objections formulées préalablement déjà par Telenet’, peut-on lire dans le communiqué de presse.

Une déclaration de fond au sujet de la plainte de Telenet suivra ultérieurement.

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