La VRT utilise le décisionnel pour analyser le débat électoral

Même s’il s’agit surtout d’une jolie prouesse de marketing de la part du spécialiste des logiciels BI, Information Builders, il n’empêche que l’utilisation de la Business Intelligence (décisionnel) dans un débat politique constitue une première en Belgique.

Dimanche soir, les téléspectateurs du grand débat opposant les 3 chefs de file flamands pour les élections fédérales (Leterme, Verhofstadt et Vande Lanotte) ont observé que la VRT l’avait analysé en détail “au moyen d’un logiciel d’Information Builders”. L’on voyait ainsi apparaître le temps de parole total de chaque politicien, le nombre de fois qu’ils éludaient une question, des informations sur l’utilisation du langage corporel, etc.Information Builders a utilisé pour ce faire son logiciel de rapportage WebFocus. “Conjointement avec le professeur Dave Gelders de la KU Leuven, spécialisé dans le marketing politique, la communication des autorités et des entreprises, et avec 25 étudiants, l’on a à l’avance défini les aspects spécifiques auxquels chacun devait faire attention (p.ex. “avoir l’air fâché ou irrité”, “tenter en vain de prendre la parole”, “se référer à l’avis d’un expert ou d’une autorité”, …)”, explique Bart Jansseune, Senior Account Manager chez Information Builders. “En fin de compte, l’on a pu se mettre d’accord sur 23 critères pour chacun des trois politiciens impliqués dans le débat.””Cela s’est traduit par un document HTML baptisé ‘active report’ et susceptible de tourner de manière autonome dans un navigateur”, ajoute Kris Van Dyck, Business Architect chez Information Builders. “Chaque utilisateur peut alors ‘jouer’ avec cette information: adapter les colonnes, créer des graphiques, filtrer des éléments, en exporter vers d’autres applications, etc.”Ce n’était pas un coup d’essai pour Information Builders, puisqu’elle l’avait déjà fait lors des élections aux Pays-Bas de l’an dernier, mais pour la Belgique, l’utilisation d’un logiciel BI dans un débat politique était une primeur. Selon Van Dyck et Jansseune, les réactions ont été enthousiastes, notamment en raison de la présence des rédacteurs en chef de quelques journaux flamands, et le logiciel sera à n’en point douter plus souvent utilisé par la suite : “Mais il va de soi que l’objectif premier était de braquer les feux sur notre nom et nos applications…”

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