La voiture électrique doit devenir moins chère pour convaincre le Belge

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Pieterjan Van Leemputten

Un Belge sur trois envisage d’acheter un modèle hybride ou à propulsion électrique comme prochaine voiture. Mais le prix doit descendre sous les 30.000 euros pour convaincre la plupart d’entre eux.

33 pour cent de Belges veulent acquérir une voiture électrique ou hybride. Mais les principaux obstacles à vaincre sont le prix, l’autonomie et l’infrastructure de recharge et ce, tant à la maison, au travail qu’en public. Voilà ce qui ressort de la Global Automotive Consumer Study de Deloitte réalisée dans notre pays auprès de 1.057 personnes.

Les principaux motifs d’opter pour une voiture électrique ou hybride, ce sont les coûts de carburant réduits, le respect de l’environnement, une meilleure expérience de conduite, moins d’entretiens et, en cinquième place, les incitants gouvernementaux (comme par exemple la déductibilité fiscale).

Mais le principal obstacle au tout électrique reste le prix. 67 pour cent des Belges interrogés accepteraient d’acheter une voiture électrique si elle coûtait moins de 30.000 euros. Or une telle offre est actuellement encore limitée.

  • 7 pour cent veulent dépenser moins de 10.000 euros
  • 15 pour cent veulent dépenser de 10.000 à 15.000 euros
  • 45 pour cent veulent dépenser de 15.000 à 30.000 euros
  • 21 pour cent veulent dépenser de 30.000 à 50.000 euros
  • 4 pour cent veulent dépenser de 50.000 à 75.000 euros
  • 7 pour cent n’ont pas cité de montant

Deloitte s’est aussi intéressé à l’infrastructure de recharge. Ici, 64 pour cent des personnes interrogées tablent surtout sur une recharge à la maison. 19 pour cent citent les bornes de recharge publiques comme principal site de recharge, et 16 pour cent préféreraient recharger leur véhicule sur leur lieu de travail.

De l’étude, il apparaît aussi que le consommateur a encore des doutes quant à la sécurité des voitures autonomes. 47 pour cent ne pensent pas que ce genre de voiture soit suffisamment sûr, ce qui est même un peu supérieur aux 43 pour cent enregistrés par la même étude en 2019. 58 pour cent estiment qu’une voiture connectée peut être piratée.

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