La vitesse de l’internet belge parmi les plus élevées au monde

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La Belgique occupe la neuvième place au classement de la vitesse internet moyenne, et la huitième sur le plan de ce qu’on appelle le trafic internet ultrarapide. Voilà ce qui ressort d’un rapport d’Akamai, un fournisseur américain de services ‘cloud’.

En comparaison avec le reste du monde, la Belgique se classe neuvième au niveau de la vitesse internet moyenne, selon les chiffre fournis par le fournisseur de services cloud Akamai pour le troisième trimestre de 2013.

Quasiment aussi rapide qu’aux Etats-Unis

La vitesse de navigation moyenne continue de croître dans le monde. Notre pays occupe la neuvième position au classement mondial avec une vitesse moyenne de 9,7 mégabits par seconde (Mbps), en hausse de 46 pour cent par rapport au troisième trimestre de 2012. La Belgique fait ainsi quasiment aussi bien que les Etats-Unis (9,8 Mbps), qui se classent septième.

Par rapport à 2012, la vitesse de pointe moyenne a augmenté de 18 pour cent à 38,5 Mbps. Notre pays fait ainsi tout juste encore partie du top dix.

La Corée du Sud numéro un mondial

Le trafic internet ultrarapide en Europe croît plus vite que dans le reste du monde. Ici aussi, la Belgique ne se défend pas mal avec une huitième place. Un tiers de notre trafic internet dépasse les 10 Mbps, en hausse de 117 pour cent en comparaison avec le troisième trimestre de 2012. Ici, c’est la Corée du Sud qui est l’incontestable numéro un mondial, puisque 70 pour cent du trafic internet y dépasse les 10 Mbps.

L’Europe est aussi le numéro un mondial absolu sur le plan de la commutation vers IPv6. La Belgique s’y classe huitième avec un trafic IPv6 de 3,8 pour cent. IPv6 est le successeur d’IPv4 et assure un stock d’adresses IP quasiment inépuisable, ce qui permet à des milliards d’appareils d’établir une connexion internet.

Attaques DDoS

Le rapport d’Akamai expose aussi les menaces d’internet. Au niveau mondial, le nombre d’attaques DDoS (distributed denial of service) a au troisième trimestre de 2013 légèrement diminué par rapport au trimestre précédent. C’est la première fois qu’on y enregistre une baisse. Akamai a pourtant constaté davantage d’attaques au cours des 9 premiers mois de 2013 que sur toute l’année 2012. Ce genre d’attaque DDoS peut bloquer le trafic internet en provenance et vers les sites web ciblés et paralyser entièrement les fournisseurs internet.

Akamai a pour la première fois examiné si des entreprises qui ont été la victime d’une attaque DDoS, courent plus de risques d’en être à nouveau la cible. Sur les 281 attaques recensées par Akamai au troisième trimestre, 169 visaient une cible unique. Le risque qu’une victime d’une attaque DDoS soit de nouveau agressée durant le même trimestre, est donc de 23 pour cent, selon Akamai.

La Chine, la plus dangereuse

La majeure partie des attaques enregistrées provenait de Chine (35 pour cent). L’Indonésie qui, le trimestre dernier, était encore la principale source d’attaques, a reculé à la deuxième place (20 pour cent), en recul de quasiment de moitié. Les Etats-Unis conservent la troisième position avec 11 pour cent du total des attaques. Les pays européens ont été conjointement responsables de 13,5 pour cent des attaques recensées. (MI)

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