La police entend prévoir la criminalité sur base de données

© Belga

Tout comme dans d’autres pays, dont les Pays-Bas, la police belge veut utiliser les banques de données et des algorithmes pour prévoir la criminalité, avant même qu’elle ne se manifeste. “Nombre de services de police nous ont informé avoir besoin de ce genre d’outils pour procéder à ce qu’on appelle de la prévision policière (‘predictive policing’)”, déclare Guy Theyskens, le porte-parole de la police fédérale, aujourd’hui dans le journal De Tijd.

La police locale d’Anvers pourrait déjà commencer à se livrer à de la prévision policière sous la prochaine législature communale. “Depuis 2015, nous avons invité la faculté des sciences sécuritaires de l’Universiteit Antwerpen et le département Criminologie de l’UGent à effectuer une recherche sur le sujet”, explique Willem Migom, porte-parole de la police locale d’Anvers.

Pour l’ensemble de la police, les systèmes de prévision policière seront incorporés au nouvel équipement informatique iPolice, prévu pour 2020. Ce dernier regroupera les données de tous les services de police dans un nuage. Sur base de ces données, des algorithmes pourront être mis au point à des fins de prévision policière. “Par exemple pour mieux pouvoir évaluer dans quelles régions et à quels moments, il y aura davantage de risques de vol par effraction dans les habitations”, conclut Theyskens.

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