La police américaine va mettre les voleurs de vélos (nom et photo) sur Twitter

© twitter

La police de San Francisco va loin dans sa lutte contre les vols de bicyclettes. Elle cloue en quelque sorte les voleurs au pilori en diffusant leur identité via Twitter.

Quiconque est pris en train de voler un vélo à San Francisco, risque de le sentir passer. L’Anti-Bike Theft Unit placera en effet directement les auteurs (nom + photo) sur son compte Twitter, qui est suivi par plus de quatre mille personnes.

La police utilise le site de microblogging pour retrouver les vélos dérobés. Elle demande aux victimes d’un vol de bicyclette de tweeter aussitôt une photo de cette dernière. Elle partage alors ces tweets avec ses suiveurs qui peuvent à leur tour diffuser plus avant la photo.

Via Twitter, la police se livre surtout à de la prévention. Elle prodigue des conseils en vue d’éviter les vols de vélos, comme par exemple sur la façon de les protéger au mieux et sur les types de cadenas à utiliser de préférence.

Une carte des vols de vélos
La police a même prévu un plan de San Francisco affichant les endroits où il vaut mieux éviter de laisser son vélo sans surveillance. La carte indique par un point tous les lieux où des vélos ont été volés l’année précédente. Plus les vols sont nombreux à un endroit spécifique, plus le point est gros.

L’Anti-Bike Theft Unit utilise des vélos équipés du GPS. En même temps, la police diffuse massivement des stickers portant le slogan suivant: “Is this a bait bike?” (Est-ce un vélo d’appât?).

A San Francisco, l’on a volé en 2012 plus de quatre mille bicyclettes, ce qui représente une hausse de 70 pour cent par rapport à 2006 (par comparaison: dans la ville de Gand nettement plus petite, l’on a volé 2.400 vélos en 2012). La police entend réduire de moitié le nombre de vols de vélos d’ici 2018.

Tendance La forte hausse du nombre de vols de vélos va de pair avec l’utilisation croissante de ce moyen de locomotion aux Etats-Unis. Depuis 2000, le nombre d’Américains qui vont travailler en vélo, a augmenté de 60 pour cent.

A San Francisco, nombre d’habitants achètent aussi un vélo de plus de 1.000 euros. Cela s’inscrit dans ce qu’on appelle là-bas un style de vie tendance alternatif. (IPS/MI)

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