La percée de la ‘smartwatch’ provoque une interdiction des montres dans une école supérieure gantoise

Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

Les étudiants de l’Arteveldehogeschool à Gand ne peuvent désormais plus porter de montre pendant les examens car la montre intelligente (‘smartwatch’) permettrait de tricher.

Le comité d’examens de l’Arteveldehogeschool à Gand a décidé avec effet immédiat une interdiction générale des montres durant les épreuves. Voilà ce qu’annonce le service de communication de l’école.

Cette mesure est une conséquence de la percée des montres intelligentes, à savoir des gadgets permettant de se connecter à internet et d’y rechercher des informations, puis de les supprimer, de sorte que la fraude ne puisse être démontrée.

La montre intelligente de Sony permet de lire des courriels complets (et donc aussi des cours). Sur la Galaxy Gear de Samsung, il n’est pas possible d’ouvrir des courriels, mais le gadget intègre par contre un appareil photo susceptible d’être orienté vers le voisin pendant l’examen. Plus tôt cette année déjà, dans une université au Vietnam, l’on a surpris un étudiant en train de tricher au moyen de sa montre intelligente.

Ce n’est pas que ces montres soient déjà partout utilisées, mais elles font l’objet de pas mal de publicité, selon la responsable du service de communication de l’école supérieure gantoise Kristine De Smet: “Les étudiants en sont des utilisateurs précoces et nous jouons donc la carte de la sécurité.”

Avant un examen, les étudiants doivent déposer leur montre – y compris les modèles traditionnels avec cadran – dans un casier ou cartable, tout comme d’ailleurs leur ordinateur ou smartphone.

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