La majorité des nouveaux serveurs utilisent des logiciels de virtualisation

C’est une première : cette année, des logiciels de virtualisation tournent sur plus de la moitié des nouveaux serveurs. Reste encore à déployer cette technologie avec plus d’efficacité…

C’est une première : cette année, des logiciels de virtualisation tournent sur plus de la moitié des nouveaux serveurs. Reste encore à déployer cette technologie avec plus d’efficacité…

L’utilisation de virtualisation de serveurs a connu un essor sans précédent l’année dernière. Telles sont les conclusions des analystes du bureau d’études IDC dans le cadre d’une nouvelle enquête. En 2007, des logiciels de virtualisation tournaient sur 35 pour cent des nouveaux serveurs alors que ce chiffre devrait atteindre les 52 pour cent en 2008 selon les prévisions des chercheurs. Par ailleurs, 54 pour cent des entreprises interrogées qui n’ont pas encore de logiciel de virtualisation sur leurs serveurs projettent de franchir le pas dans les 18 prochains mois.

Tant les petites que les grandes entreprises ont appréhendé les avantages de la virtualisation de serveurs dans leur stratégie de centres de données. Selon les analystes, la prochaine étape consistera à appliquer cette technologie plus efficacement. “Tant des grandes organisations que de petites entreprises exploitent la technologie pour un large éventail d’applications et de projets décisifs”, explique Chris Ingle, directeur d’IDC. “Compte tenu de la montée en puissance de la virtualisation, les défis se précisent en termes de gestion de la complexité, de l’adéquation des compétences et de règlements des licences logicielles.”

“Certaines entreprises pêchent non seulement par un déficit de gestion de nombreuses applications mais également par un retard de déploiement des applications”, explique Nathaniel Martinez, manager de programme chez European Enterprise Servers. “La virtualisation leur permet de rationnaliser leur portefeuille d’applications et de déployer les applications plus efficacement. Étant donné que le marché est désormais adulte, nous partons du principe selon lequel les entreprises jaugent mieux leurs projets de virtualisation et leur infrastructure engendrera plus de valeur.”

En collaboration avec Computable

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