La Justice harmonise ses banques de données

Les diverses banques de données utilisées pour des échanges d’informations lors du transfert de détenus sont désormais adaptées les unes aux autres sur le plan technique. Ce mois-ci, un projet pilote sera lancé à la prison de Gand.

Les diverses banques de données utilisées pour des échanges d’informations lors du transfert de détenus sont désormais adaptées les unes aux autres sur le plan technique. Ce mois-ci, un projet pilote sera lancé à la prison de Gand.

Voilà la réponse donnée par le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, à une question posée par Sabien Lahaye-Battheu, parlementaire Open Vld. L’évasion de trois gangsters du Palais de Justice de Bruxelles avait démontré clairement l’an dernier les carences en matière d’échange d’informations lors du transfert de détenus.

C’est ainsi qu’il y a la banque de données SIDIS alimentée par les directeurs de prison. Cette banque de données SIDIS ne renferme que des informations sur le comportement des détenus à l’intérieur de la prison. Les renseignements sur l’attitude de ces mêmes détenus en dehors de la prison se trouvent cependant dans la banque de données nationale générale de la police (ANG), mais celle-ci n’est pas tout à fait compatible avec la banque de données SIDIS.

L’an dernier, il avait déjà été décidé qu’il fallait créer une nouvelle banque de données électronique, basée sur le système SIDIS. L’objectif est que la police et les directeurs de prison puissent s’échanger des informations dans les deux sens. Une fiche par détenu doit contenir tous les renseignements utiles quant au risque d’évasion.

Selon le ministre de la Justice, De Clerck, les deux banques de données sont entre-temps adaptées l’une à l’autre sur le plan technique. “Un projet pilote sera lancé ce mois-ci à la prison de Gand. La phase de test durera jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant par le biais d’évaluations et d’adaptations régulières. Il y aura ensuite un deuxième projet pilote, cette fois dans la prison de Mons”, ajoute De Clerck.

Outre la nouvelle banque de données, De Clerck envisage aussi la création d’un organe indépendant d’analyse des menaces. A cette fin, le ministre attend encore une série de conseils.

Source: Belga

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