“La douane sans papier consomme provisoirement… trois fois plus de papier”

Contrairement à ce que son appellation le laisse supposer, la douane et les accises sans papier, le système informatique des déclarations électroniques, ne consomment pas moins, mais davantage de papier. “Depuis l’introduction du système, nous utilisons trois fois plus de papier qu’avant”, déclare Marc Huybrechts de la ‘Vereniging van Expediteurs in Antwerpen’ (VEA).

Contrairement à ce que son appellation le laisse supposer, la douane et les accises sans papier, le système informatique des déclarations électroniques, ne consomment pas moins, mais davantage de papier. “Depuis l’introduction du système, nous utilisons trois fois plus de papier qu’avant”, déclare Marc Huybrechts de la ‘Vereniging van Expediteurs in Antwerpen’ (VEA).

Cela est du au fait que le système, qui a été introduit début février, n’est toujours pas au point. “Un quart environ du système ne tourne toujours pas comme il se doit”, poursuit Huybrechts. Cela prend non seulement davantage de temps, mais aussi d’argent. Un calcul effectué par la VEA indique que la douane sans papier revient à quelque 250.000 euros par mois à Anvers. Et c’est sans parler des nombreuses frustrations que connaissent les gens qui doivent travailler quotidiennement avec le système.

Huybrechts envisage cependant quelques avantages. “Quand il fonctionne, c’est un système fantastique. Le problème, c’est qu’il n’a pas encore fonctionné souvent de manière impeccable”, ajoute-t-il aussitôt. Cela est dû au fait que des améliorations y sont encore apportées journellement. Et ces changements font en sorte que certaines choses, qui fonctionnaient bien, refusent subitement tout service.”

Ce que les entreprises de transport envisagent actuellement, c’est relier le système à la comptabilité. “L’on nous a dit que cela devrait être fait pour fin mai, mais jusqu’à présent, nous n’avons encore reçu aucun signal que cette date butoir serait respectée”, dit encore Huybrechts. “Nous attendons cela comme un heureux événement.”

Puisque le système se fait attendre comme les carabiniers d’Offenbach, Huybrechts répète qu’il aurait dû être introduit par phases. “Le système pour l’exportation était au point. On aurait mieux fait de l’introduire d’abord, puis de finaliser celui pour l’importation. Dans plusieurs des pays qui nous entourent, l’on a procédé ainsi. Chez nous, on a privilégié le ‘big bang’, et cela ne marche pas”, conclut Huybrechts.

Source: Belga

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