La Cour des comptes critique à l’égard des systèmes de sécurité des trains

L’organisation des systèmes de sécurité des trains, GSM-R (GSM-Rail) et ETCS (European Train Control System), à la SNCB et chez Infrabel “peut être meilleure”, tout comme l’accompagnement de ces projets d’investissements.

L’organisation des systèmes de sécurité des trains, GSM-R (GSM-Rail) et ETCS (European Train Control System), à la SNCB et chez Infrabel “peut être meilleure”, tout comme l’accompagnement de ces projets d’investissements. Voilà ce qu’affirme la Cour des comptes dans un nouveau rapport à propos de la sécurité sur le rail. Ce rapport sort après la catastrophe ferroviaire de Buizingen qui, le 15 février 2010, a fait dix-neuf morts (y compris un enfant non encore né) et 150 blessés. La SNCB, Infrabel et le cabinet Schouppe confirment avoir reçu ce rapport.

“Il y a des indications que pour les projets d’investissements GSM-R et ETCS, l’organisation et la direction spécifiques pouvaient être améliorées au cours de la période examinée (1999-2009)”, indique la Cour des comptes. Il appartient à présent au parlement de poursuivre l’enquête pour savoir dans quelle mesure la mauvaise gestion et la direction défaillante des projets énumérés ont ralenti la mise en oeuvre de ces systèmes de sécurité. La Cour des comptes insiste cependant sur le fait que “la complexité des projets (GSM-R et ETCS) ne peut pas non plus être minimisée”.

Le rapport sur la sécurité du rail s’inscrit dans l’enquête parlementaire portant sur la sécurité du réseau ferroviaire à la suite de l’accident de trains de Buizingen, l’un des plus mortels de l’histoire des chemins de fer belges.

Le système de sécurité GSM-R est un système de radiocommunication offrant des fonctions de communication de données et vocales tant par câble que sans fil. Le système ETCS est pour sa part un système européen de commande des trains.

Le rapport sur la sécurité du rail a été envoyé le 16 août au secrétaire d’Etat de la mobilité Etienne Schouppe (CD&V), à la ministre des entreprises publiques Inge Vervotte (CD&V), à Infrabel, à la SNCB et à la SNCB Holding. Le président de la Chambre, André Flahaut, l’a reçu lui aussi.

Source: Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire