La Belgique en retard au niveau de l’internet mobile

Au cours des cinq prochaines années, l’utilisation de l’internet mobile (3G/3,5G) va fortement croître en Europe. Mais la Belgique risque bien de traîner la jambe dans cette évolution. Voilà du moins ce que prévoit le cabinet d’études Forrester dans sa toute nouvelle enquête consacrée au paysage mobile européen.

Au cours des cinq prochaines années, l’utilisation de l’internet mobile (3G/3,5G) va fortement croître en Europe. Mais la Belgique risque bien de traîner la jambe dans cette évolution. Voilà du moins ce que prévoit le cabinet d’études Forrester dans sa toute nouvelle enquête consacrée au paysage mobile européen.

Sur base d’interviews avec des opérateurs mobiles et d’une étude à grande échelle effectuée parmi les consommateurs, Forrester a calculé que d’ici 2013, quelque 38 pour cent des utilisateurs de GSM en Europe Occidentale auront recours aux services internet mobiles. Cela signifie que 125 millions d’Européens consulteront d’ici là régulièrement le web avec leur GSM. Le stimulant principal permettant d’y arriver devrait être la diffusion rapide d’appareils compatibles 3,5G. A l’horizon 2013, 1 consommateur sur 4 possèderait ce genre d’appareil.

Et c’est précisément là que le bât blesse pour notre pays. Forrester estime qu’en Belgique, à peine 20 pour cent des utilisateurs possèderont un GSM compatible avec les services 3,5G d’ici 2013. La Belgique risque dès lors, tout comme la Grèce et l’Irlande, de fermer la marche dans l’évolution de l’internet mobile. Les pays voisins, à savoir la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, feront mieux, mais les meneurs absolus seront l’Autriche, l’Italie et les pays scandinaves, où l’on atteindra d’ici 2010 déjà 60% de personnes possédant un GSM compatible 3G ou 3,5G. D’ici 2013, le taux de pénétration de 3,5G pourrait même être déjà supérieur à 25%.

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