Jour G à Bruxelles

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Si aucun compromis de dernière minute n’intervient, Bruxelles devrait connaître à partir de ce samedi 14 mars de sérieux problèmes d’interruption des communications GSM et de couverture à l’intérieur des bâtiments. Bref, un Jour G.

Si aucun compromis de dernière minute n’intervient, Bruxelles devrait connaître à partir de ce samedi 14 mars de sérieux problèmes d’interruption des communications GSM et de couverture à l’intérieur des bâtiments. Bref, un Jour G.

Les trois opérateurs GSM que sont Proximus, Mobistar et Base avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en janvier: si elle s’en tient à la norme maximale de 3 volts par mètre, soit une norme 4 fois plus sévère que celle de l’OMS, la capitale de l’Europe aura la plus mauvaise couverture GSM de l’ensemble de l’Union européenne. Or pour offrir une qualité GSM identique à celle disponible aujourd’hui, il faudrait installer quelque 400 antennes supplémentaires.

“Un million de personnes ne seront plus, ou difficilement, accessibles à l’intérieur des bâtiments et de très nombreuses communications seront perturbées”, avertit Bart Vandesompele, porte-parole de Base. Quelque 30% des antennes Base émettent aujourd’hui plus de 3 V. Au total, Bruxelles compte de l’ordre de 1.000 stations de base. “La procédure pour une nouvelle antenne, depuis la demande de permis jusqu’à l’installation, prend en moyenne 2 ans”, estime la porte-parole de Proximus, Frederik Verbist. De même, le groupement d’utilisateurs Beltug a demandé un moratoire.

“Les modalités sont imprécises et les conséquences incalculables. L’introduction de cette norme représente un grand point d’interrogation pour les nouveaux acteurs et pourrait hypothéquer de nouveaux investissements, tout en mettant en péril l’innovation.” La procédure pour la 4e licence 3G débutera dans les prochaines semaines.

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