Joëlle Milquet à propos de l’espionnage chez Belgacom: “Bellens n’a pas menti”

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Didier Bellens a été accusé par le CD&V d’avoir tenu secrètes des informations concernant la cyber-attaque perpétrée à l’encontre de Belgacom. Belgacom le dément et c’est à présent la vice-première et ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, qui prend la défense de l’entreprise télécom et de son CEO.

Roel Deseyn, député CD&V a accusé Belgacom de ne pas avoir averti le Parlement du problème d’espionnage, dont le public a appris récemment l’existence. Belgacom le dément fermement, de même d’ailleurs que la vice-première et ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet (cdH).

“Dès que Belgacom a eu connaissance des fuites, elle a déposé une plainte”, a déclaré Milquet sur les ondes de la RTBF. “En d’autres mots, l’entreprise n’a pas dissimulé d’informations.”

Selon Joëlle Milquet, Belgacom a agi “en toute confidentialité vis-à-vis des services compétents et s’est également occupée de nettoyer et sécuriser immédiatement son réseau.”

Confrontés à de l’équipement d’espionnage aussi sophistiqué, le parquet et la police ont eux aussi fourni de l’excellent travail, selon la ministre.

Roel Deseyn (CD&V) a expliqué que Belgacom avait fourni de faux renseignements au ministre des entreprises publiques, Jean-Pascal Labille, et au Parlement. Il avait le 2 mai 2013 déjà posé une question par écrit à propos des fuites de données possibles au sein des institutions publiques, mais Labille avait affirmé le 10 juillet que Belgacom “n’a enregistré ces derniers mois aucun vol ou effraction liés aux données y enregistrées”. Deseyn en a donc conclu que Didier Bellens avait fourni de fausses informations au ministre.

Dans une réaction, Belgacom prétend avoir répondu au ministre le 10 mai déjà et à ce moment “l’entreprise n’avait vraiment pas connaissance d’une quelconque fuite de données interne”. (Belga/MI)

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