‘J’aime’, est-ce de la liberté d’expression?

Cliquer sur ‘J’aime’ sur le site de socialisation Facebook, …

Cliquer sur ‘J’aime’ sur le site de socialisation Facebook, est-ce considéré comme de la liberté d’expression? Voilà la question à laquelle le tribunal de l’état américain de Virginie sera amené à répondre. Après sa réélection, un sheriff a renvoyé des membres de son personnel, parce que durant la campagne électorale, ils avaient attribué un ‘J’aime’ à son adversaire.

Le tribunal de la ville de Newport News avait précédemment estimé que cliquer sur ‘J’aime’ n’est pas considéré comme de la liberté d’expression, telle qu’elle est protégée par le premier amendement de la constitution américaine. Le mouvement des droits civiques américains ACLU et Facebook se sont à présent portés partie civile dans la procédure d’appel s’opposant à ce jugement.

L’affaire remonte en fait à novembre 2009. Durant la campagne pour l’élection du sheriff, le sheriff d’Hampton avait appris que six membres de son personnel avaient émis des commentaires en faveur de son adversaire et avaient indiqué ‘aimer’ ce dernier. Une fois élu, le sheriff renvoya purement et simplement ces six personnes sous prétexte qu’elles n’effectuaient pas correctement leur travail.

Les personnes licenciées se tournèrent cependant vers la justice, du fait que leur liberté d’expression avait été bafouée. Mais selon le tribunal, ‘J’aime’ est une “expression qui ne suffit pas”, “qui n’est pas suffisamment étayée” pour être protégée par l’amendement de la constitution.

Selon l’ACLU, le ‘like’ offre par contre à d’autres utilisateurs le soutien, l’approbation ou l’appréciation de quelqu’un et doit donc être protégé constitutionnellement. Facebook argumente que ‘J’aime’ équivaut à installer un panneau électoral dans sa propriété. Le procès se poursuivra en septembre.

Source: Belga

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