IRIS ICT dément les rumeurs de scission

Pieterjan Van Leemputten

“Les rumeurs ne me sont pas inconnues”, admet d’emblée Gamal Khaldi, patron d’Iris ICT, l’entité infrastructures d’Iris dont la maison-mère vient d’être rachetée par Canon. “Mais une scission irait à l’encontre des intérêts du rachat.”

Des rumeurs qui pourraient venir de concurrents, trop contents de mettre la main sur les activités d’Iris ICT. Mais Gamal Khadli est catégorique: “Iris ICT a lancé en 2008 un programme d’investissements à 6 zéros qui s’inscrit parfaitement dans la stratégie d’Iris et de Canon.”

Et d’expliquer la stratégie en 3 axes: d’abord l’acquisition de documents avec des produits Iris et Canon à la fois grand public et professionnels; ensuite, la gestion des documents électroniques avec des solutions d’indexation, de stockage et d’intégration dans les processus métier de l’organisation; enfin, les infrastructures pour gérer ces applications, la compétence historique d’Iris ICT qui a vu ses effectifs passer de 7 personnes en ’99 à plus de 200 aujourd’hui, avec 3 datacenters. Et qui a procédé à divers rachats, notamment de Jeeves et de Corismo.

Par ailleurs, Iris ICT continue à investir dans les managed services, mais développe aussi de nouveaux services, comme un outil de gestion intelligente des performances applicatives ou encore des solutions davantage orientées sur les produits Canon. De même, de nouvelles offres cloud sont en préparation. “Nous avons clairement l’ambition de devenir un acteur européen, et Canon servira de levier à cette stratégie”, insiste encore Gamal Khaldi.

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