Interpol craint la montée d’une criminalité métavers

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Pieterjan Van Leemputten

L’essor du métavers pourrait aussi générer de nouvelles formes de criminalité ou porter les méfaits existants à un autre niveau, prévient Interpol.

A l’agence Reuters, Madan Oberoi, responsable chez Interpol des technologies et des innovations, explique que l’essor des environnements virtuels offrira de nouvelles opportunités aux criminels.

D’une part, Interpol craint que les pratiques existantes, telles l’hameçonnage (phishing), l’escroquerie ou la mise en danger d’enfants, ne se manifestent également dans le métavers.

D’autre part, des interactions dans le monde virtuel pourraient provoquer de la criminalité dans le monde réel. C’est ainsi qu’Interpol n’exclut par exemple pas que des attaques terroristes soient d’abord planifiées et simulées virtuellement, avant d’être réellement exécutées.

De nouvelles formes de criminalité pourraient aussi voir le jour, plus il y aura d’activité dans les environnements virtuels. C’est ainsi qu’Oberoi pense qu’une seule interaction sur la chaîne de blocs suffirait pour permettre à quelqu’un de suivre les activités d’un tiers, ce qui impliquerait de nouveau des risques de harcèlement ou d’extorsion.

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