C’est sous l’appellation E7 v2 qu’Intel lance de nouvelles puces qu’elle souhaite utiliser pour les ‘big data’ et l’analyse en temps réel.
C’est sous l’appellation E7 v2 qu’Intel lance de nouvelles puces qu’elle souhaite utiliser pour les ‘big data’ et l’analyse en temps réel.
Les puces pour serveurs se déclineront en 21 modèles différents intégrant de six à quinze coeurs. Ils sont prévus pour les serveurs à 32 sockets maximum et supporteront jusqu’à 1,5 téraoctet de mémoire, un doublement par rapport à la génération précédente. Avec Intel Integrated I/O, Intel Data Direct I/O et le support de PCIe 3.0, le fabricant de puces promet un quadruplement de la bande passante I/O par rapport à la version précédente.
En faisant cette annonce, Intel insiste sur le fait que les puces conviendront à merveille pour le traitement des ‘big data’. Il s’agit là d’un marché qui croîtra encore de 27 pour cent d’ici 2017 pour s’établir à 32,4 milliards de dollars, selon une étude d’IDC de 2013.
La nouvelle génération de puces fera aussi la part belle à la fiabilité dans l’optique des applications professionnelles critiques. Voilà qui devrait minimaliser le temps d’arrêt (downtime) planifié ou non. En tout, l’entreprise promet que la nouvelle génération sera plus rapide de quatre-vingts pour cent et aura un TCO (coût du cycle de vie) de quatre-vingts pour cent inférieur à celui d’autres architectures RISC.
21 fabricants de systèmes ont entre-temps déjà fait savoir qu’ils allaient annoncer des plates-formes basées sur le Xenon E7 v2. Il s’agit d’Asus, Bull, Cisco, Dell, EMC, Fujitsu, Hitachi, HP, Huawei, IBM, Inspur, Lenovo, NEC, Oracle, PowerLeader, Quanta, SGI, Sugon, Supermicro, Unisys et ZTE. En outre, nombre de fournisseurs de logiciels d’analyse supporteront la gamme Xeon E7 v2, dont Altibase, IBM, Microsoft, Oracle, Pivotal, QlikView, Red Hat, SAP, SAS, Software AG, Splunk, Sungard, Teradata, TongTech, Vertica et YonYou.
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