La Flandre et la Commission européenne veulent investir davantage dans l’imec

La puce quantique Sycamore de Google © Erik Lucero, Google
Els Bellens

Le ministre-président flamand Jan Jambon va signer aujourd’hui même une déclaration d’intention en vue d’investir jusqu’à 750 millions d’euros dans le centre de recherche imec.

Il s’agit là d’un investissement qui vient s’ajouter à la subvention annuelle de 120 millions d’euros que l’imec reçoit du gouvernement flamand, peut-on lire dans le journal De Tijd. L’argent doit spécifiquement servir à la réalisation d’une nouvelle salle blanche (‘clean room’), un espace résistant aux chocs et totalement exempt de poussière dans lequel les toutes nouvelles (nano-)puces informatiques pourront être développées et testées. Conformément au plan, cette salle sera construite par une société dans laquelle les autorités flamandes investissent, et l’imec remboursera ensuite l’argent reçu par le biais d’un contrat de location.

L’investissement ne dépend cependant pas uniquement de la Flandre, mais aussi de la Commission européenne. L’imec négocie actuellement avec l’UE pour obtenir un subside qui pourrait atteindre 750 millions d’euros. En cas d’accord, le gouvernement flamand entend doubler le montant. Outre ces autorités, d’autres entreprises, telles le fabricant de machines à puces ASML, souhaitent par ailleurs contribuer également à la nouvelle salle blanche, considérée comme importante pour l’Europe sur le plan stratégique.

L’imec est un acteur mondial en matière de recherche, notamment dans le domaine des puces informatiques. L’organisme collabore dans ce but avec différentes entreprises dans le secteur, dont Samsung, TSMC, ASML, etc., comme l’a récemment signalé son CEO Luc Van den hove à Data News.

Cette situation unique place également l’imec en bonne position pour les projets de la Commission européenne qui, par le truchement du Chips Act, entend faire développer et produire davantage de puces sur son territoire. Conformément au plan de la Commission, la part de l’Europe dans la production mondiale des puces doit d’ici 2030 passer des 9% actuels à 20%. Dans ce but, la Commission a libéré 43 milliards d’euros.

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