Quelques mois après avoir investi dans Mistral AI, Belfius annonce un partenariat stratégique avec l’acteur français de l’IA.
Juste avant l’été, Belfius annonçait son intention d’investir dans Mistral AI. La startup française qui concurrence entre autres OpenAI et Anthropic, avait levé à l’époque 600 millions d’euros auprès de Nvidia, Samsung, Salesforce et Belfius (notamment).
Cet investissement débouche désormais sur une collaboration plus étroite pour le développement du nouvel assistant numérique de Belfius. La banque met elle-même en place dans notre pays le Belfius AI Lab, une équipe d’une cinquantaine d’ingénieurs spécialisés en IA, qui mettront au point des solutions bancaires.
Cette équipe développera également le nouvel assistant numérique de Belfius en étroite collaboration avec Mistral AI. Cela ira bien au-delà de l’utilisation des modèles de langage ou des outils et systèmes d’IA de Mistral, que d’autres clients de l’entreprise d’IA peuvent également utiliser. Le nouvel assistant basé sur l’IA sera disponible en 2025.
De nombreux détails sur les possibilités ou le fonctionnement de cet assistant ne sont pas encore disponibles. Il n’est cependant pas sans rappeler le concurrent que KBC possède depuis plusieurs années déjà avec Kate, un assistant dans l’appli de la banque qui aide ou renseigne sur les questions financières.
Soins numériques personnalisés
Dans la même annonce, Belfius affirme aussi conclure un partenariat avec Alan en matière d’assurance maladie. Cette firme propose au moyen d’outils d’IA une offre personnalisée aux entreprises et aux clients institutionnels pour leurs salariés. Il est entre autres possible de parler avec des médecins, psychologues, coachs sportifs, experts du sommeil ou diététiciens par chat ou consultation vidéo.
Pour cette collaboration, Alan élargira son équipe belge de 25 personnes. Belfius participe également à la phase d’investissement de série F d’Alan, où des investisseurs existants tels que OTPP Temasek, Coatue, Lakestar, Belfius et d’autres investissent conjointement 173 millions d’euros dans la firme, portant sa valorisation à 4 milliards d’euros.
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