Pour le directeur de Nvidia, la forte consommation d’énergie de l’IA n’est pas un problème

Le directeur de Nvidia, Jensen Huang, à gauche sur la photo, lors de la mise en service du nouveau superordinateur danois Gefion (octobre 2024). © Nvidia

Jensen Huang, fondateur et directeur du développeur de puces Nvidia, ne voit aucun problème dans le fait que les nouvelles applications d’intelligence artificielle nécessitent de plus en plus d’énergie. Il est convaincu que l’IA rendra le monde meilleur. C’est pourquoi il considère que ‘l’utilisation de l’énergie pour l’intelligence artificielle est ce qu’il y a de mieux’.

Jensen Huang, fondateur et directeur du développeur de puces Nvidia, ne voit aucun problème dans le fait que les nouvelles applications d’intelligence artificielle nécessitent de plus en plus d’énergie. Il est convaincu que l’IA rendra le monde meilleur. C’est pourquoi il considère que ‘l’utilisation de l’énergie pour l’intelligence artificielle est ce qu’il y a de mieux’.

Le patron de Nvidia, le plus important vendeur mondial de puces pour applications d’IA, a tenu ces propos à Hong Kong à l’occasion du doctorat honorifique qui lui a été décerné: ‘Si le monde utilise davantage d’énergie pour les usines d’IA, il sera meilleur.’

AI vc CO2

Depuis la course opposant des entreprises telles qu’OpenAI, Microsoft, Meta et Google pour lancer sur le marché les applications d’IA les plus sophistiquées, les inquiétudes quant à l’impact sur le climat ne font que croître. Les modèles de langage qu’elles utilisent, nécessitent en effet une grande puissance de calcul, ce qui signifie qu’il faut encore plus de courant pour permettre aux centres de données d’effectuer tout ce travail. Microsoft et Google, entre autres, ont signalé cette année que leurs émissions de CO2 avaient considérablement augmenté, ce qui pourrait en partie s’expliquer par des centres de données énergivores.

Huang lui-même est très élogieux à propos des possibilités que l’IA offrirait en termes de solutions intelligentes pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Des modèles perfectionnés pourraient aider à mettre au point des réservoirs pour stocker le CO2, à concevoir de nouvelles éoliennes ou des matériaux pour le stockage d’énergie, estime l’Américain d’origine taïwanaise.

Nvidia, qui s’est initialement faite connaître grâce aux cartes graphiques pour les jeux, est devenue l’une des entreprises les plus valorisées au monde au cours de l’année écoulée. A la bourse de New York, sa valeur marchande est proche des 3,5 billions (3.500 milliards) de dollars.

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