Une firme spatiale belge va développer une bio-imprimante 3D pour l’ESA

ISS. © Getty Images
Pieterjan Van Leemputten

Redwire Space établie à Kruibeke va ces prochaines années mettre au point pour l’ESA une bio-imprimante capable de produire des tissus humains et des médicaments lors de longues missions spatiales.

Redwire Space, connue jusque tout récemment sous l’appellation QinetiQ, a décroché un contrat d’une valeur de quatorze millions d’euros auprès de l’European Space Agency (ESA) pour une machine 3D-BioSystem. L’entreprise est chargée de concevoir, de développer et de qualifier l’imprimante pour une utilisation dans l’espace.

Il est question d’un système modulaire et unique qui sera utilisé pour un large éventail d’expériences en matière de production tissulaire et de médicaments régénérateurs. ‘La possibilité de bio-imprimer des structures cellulaires revêt une importance cruciale pour les missions spatiales de longue durée vers la lune, Mars et au-delà, ainsi que pour des colonies planétaires durables’, déclare Eric Masure, managing director de Redwire Space.

RedWire Space est entre autres connue pour le satellite Proba-V qui a maintenant terminé sa mission, mais qui fonctionne encore et toujours. La firme n’en est du reste pas à son coup d’essai en matière de bio-impression dans l’espace. C’est ainsi que la station spatiale internationale ISS dispose actuellement d’une bio-imprimante de RedWire à son bord. La BioFabrication Facility (BFF) y est utilisée pour des expériences visant à imprimer un ménisque humain, une technologie également utile sur Terre.

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