iMinds et l’UGent vont apprendre à des robots à communiquer ultra-rapidement

. © Nils Blanckaert (iMinds)
Pieterjan Van Leemputten

Le professeur Piet Demeester (iMinds/UGent) va recevoir un subside européen en vue de développer la technologie de cellules ATTO. Celle-ci devrait permettre de rendre la communication entre robots nettement plus rapide qu’avec la 5G.

Les cellules ATTO devraient permettre une communication ultrarapide dans une zone confinée. Elles succèdent ainsi aux macro-cellules, pico-cellules et autres femto-cellules. Grâce à cette technologie, différents robots devraient aussi pouvoir se mouvoir sans se toucher, comme par exemple à l’intérieur d’une usine très animée.

Les ambitions ne sont pas des moindres pour la technologie: le projet de recherche entend atteindre des connexions mobiles de 100 Gbps caractérisées par un retard du signal inférieur à 10 microsecondes. C’est nettement plus rapide que les vitesses ciblées par la 5G, actuellement en plein développement. Il ne s’agit cependant pas ici de communication à longue distance. C’est ainsi que le professeur Demeester envisage notamment des cellules ATTO intégrées à des dalles, afin que la distance avec les robots soit toujours inférieure à 10 centimètres.

Réduire le retard du signal (ou latence) est important pour les robots qui tirent leur puissance de calcul en externe (par exemple d’un serveur proche). Mais la technologie pourrait être utilisée également en matière de consommation d’énergie, de fiabilité et de limitation des interférences entre cellules.

L’ERC Advanced Grant que Demeester va à présent recevoir, est de 2,5 millions d’euros et devrait lui permettre de mettre au point un prototype opérationnel dans les cinq années à venir. iMinds montrera déjà les premiers résultats de la recherche lors de sa conférence organisée le 28 avril.

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