“Il n’est pas impensable que la NSA intercepte des données gouvernementales”

“S’il s’avère que la NSA a accès à certains flux de données, il n’est pas impensable que certaines données du gouvernement puissent également être interceptées. Tout comme celles de tous les autres internautes.”

“S’il s’avère que la NSA a accès en des endroits stratégiques des connexions internet à certains flux de données, il n’est pas impensable que certaines données du gouvernement flamand puissent également être interceptées. Tout comme celles de tous les autres internautes.” Voilà la réponse apportée par le ministre flamand de l’intérieur Geert Bourgeois (N-VA) à une question posée par Lode Vereeck (LDD).

Il est malaisé, voire impossible de savoir si le trafic des données d’instances ou de fonctionnaires des pouvoirs publics flamands a été intercepté ou a fait l’objet de tentatives d’interception, a répondu Bourgeois. Mais il n’est pas non plus impensable que cela puisse arriver.

Aussitôt après que l’on ait appris l’intrusion dans le réseau BICS de Belgacom, l’administration de Bourgeois a pris contact avec Mobistar, l’opérateur télécom du gouvernement flamand.

L’opérateur n’a pu relever de risque accru, mais a annoncé planifier des contrôles de sécurité supplémentaires.

La question demeure une surenchère entre les intrus et leurs victimes, selon Bourgeois. Mais le gouvernement flamand se protège depuis deux ans derrière un pare-feu (‘firewall’) de la plus récente génération, alors qu’un spécialiste en cyber-sécurité analyse en permanence les journaux et rapports de connexion.

(Belga/FT)

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