Depuis 2000, la Belgique a pu compter sur pas moins de 100.000 emplois high-tech supplémentaires. Voilà ce qui ressort d’une étude de la KU Leuven/Vives à la demande de Google.
Depuis l’an 2000, la Belgique a recensé au moins 100.000 emplois à haute valeur technologique supplémentaires. C’est ce que démontre une étude effectuée par la KU Leuven/Vives à la demande de Google, que le journal De Tijd a pu consulter.
Selon l’étude, notre pays compte 549.000 travailleurs de la connaissance high-tech, soit 12,2 pour cent de la population active. Mais le nombre réel est peut-être encore plus élevé. Les données de recherche ne remontent en effet que jusqu’en 2011, et le nombre d’emplois high-tech croît rapidement dans notre pays.
Au dessus de la moyenne européenne
Entre 2000 et 2011, l’emploi high-tech a augmenté de 22,3 pour cent dans notre pays, soit un peu plus que la moyenne européenne de 20 pour cent. C’est 2,5 fois plus rapide que la croissance moyenne de l’emploi normal dans notre pays. Tant l’économie belge qu’européenne est donc en train de se “technologiser” à un rythme soutenu.
L’étude cartographie l’emploi réel dans les secteurs high-tech dans les 27 pays de l’Union européenne. Concrètement, elle recense combien de ce qu’on appelle les travailleurs “STEM” (science, technology, engineering, mathematics) sont occupés dans tous les secteurs de l’économie.
De l’étude, il ressort en outre que tout nouvel emploi high-tech crée en moyenne quatre emplois dérivés en dehors du high-tech dans la région, par le biais de services de support tels l’horeca, la vente au détail et la garde d’enfants.
La province d’Anvers en tête
Six régions belges ont enregistré une croissance d’un tiers du nombre d’emplois high-tech ces onze dernières années. La Flandre Occidentale a fait moins bien que la moyenne européenne avec une hausse de 9,3 pour cent.
La province d’Anvers compte en chiffres absolus le plus grand nombre d’emplois high-tech: 91.000. Le Brabant Flamand et le Brabant Wallon recensent par contre le nombre le plus élevé en pour cent (respectivement 16,5 et 14,9 pour cent). Ces deux provinces ont aussi vu, conjointement avec Bruxelles (+ 39,2 pour cent), ce nombre croître le plus fortement. Selon les enquêteurs, cela est dû à la concentration des entreprises de la connaissance dans les grandes villes. (Belga/MI)
