Google va construire son propre terminal aérien

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Google va créer son propre terminal aérien à San Jose (Californie). Le géant des recherches entend y héberger sa flottille de jets privés et a libéré pour ce faire plus de 80 millions de dollars.

Google disposera donc d’un terminal sur l’aéroport de San Jose en Californie, à proximité du siège central de l’entreprise installée à Mountain View.

Flotte aérienne

Le complexe comprendrait non seulement le terminal passagers exclusif de Google, mais aussi des bureaux et des magasins sur 3.000 mètres carrés, un hangar de 6.000 mètres carrés, 7,5 hectares de parking pour les avions privés et 3.000 places de parking pour voitures.

C’est nécessaire car la flotte aérienne privée permettant aux managers de Google de se déplacer dans le monde entier, compte entre autres un Boeing 767 (un avion pouvant accueillir plus de 300 personnes, le type d’appareil avec lequel les compagnies aériennes effectuent des vols transatlantiques), un Boeing 737 et une série de jets d’affaires plus petits.

Google possède des filiales et des centres de recherche et de données en 23 endroits différents aux Etats-Unis, 23 en Europe, 14 en Asie, 5 en Moyen-Orient et 3 en Amérique Latine.

Liberté

L’on s’attend à ce que la ville de San Jose approuve avec joie ce projet. Le terminal de Google offrirait en effet pas mal d’emplois. Google aurait toute liberté du côté occidental non encore développé de l’aéroport de San Jose.

La construction reviendrait à 82 millions de dollars (61 millions d’euros). Ensuite, Google verserait à la ville 2,4 millions de dollars (1,8 million d’euros) par an pour la location de l’emplacement. Rien qu’en taxes de kérosène, la ville de Santa Fe empocherait 300.000 euros (225.000 euros) par an. (TV)

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