‘Google Chrome souffre d’obésité’

© Reuters

Le navigateur Chrome de Google consomme trop de puissance de l’ordinateur. Sur les machines de moins de 4 giga-octets, il est même déconseillé.

Voilà ce qu’affirme Brian Fagioli, un fabricant de systèmes, sur son blog du site d’actualité américain betanews. Fagioli a aujourd’hui renoncé à Chrome – là où c’était possible – au profit de Firefox. Alors que jusqu’il y a peu, il installait en premier lieu Chrome sur chaque nouvelle machine.

Le mécontentement de Fagioli est dû aux effets de trois décisions conceptuelles de Google. La première, c’est que Chrome démarre chaque onglet et chaque programme complémentaire comme un nouveau processus. Cela a pourtant un avantage évident: le navigateur ne se plante pas, si l’un des onglets ouverts a des ratés. Mais l’inconvénient, c’est que l’utilisateur ne peut avoir aisément une vue d’ensemble de la quantité de mémoire que Chrome occupe, et que l’impact sur le processeur et la mémoire peut augmenter sensiblement, plus Chrome est utilisé intensivement.

En outre, Fagioli évoque le fait que Google Chrome tourne par défaut en toile de fond une fois installé. Ce choix, Google l’a posé, parce que l’utilisateur est alors accessible dans l’extension Hangouts, même lorsque son navigateur n’est pas ouvert. Mais il existe d’autres solutions moins accaparantes pour le système.

“Il est quelque peu absurde de faire tourner un navigateur web en arrière-plan et de solliciter ainsi le système et ce, dans le seul but de pouvoir utiliser une extension pour chatter”, déclare Fagioli. Il fustige aussi le fait que Google Chrome place sur Windows et Linux des raccourcis vers ses applis web sur le bureau.

Voilà pourquoi, il utilise désormais Firefox sur Windows et Android, même si ce navigateur – et ses 700 Mo – n’est pas non des plus modestes dans sa sollicitation des ressources disponibles.

Source: AutomatiseringGids

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