Google autorisée à déployer son capteur de mouvements avec radar

Un exemple des possibilités de Project Soli © Google
Els Bellens

Google a reçu le feu vert de la part des régulateurs américains pour déployer ses détecteurs de mouvements à base de radar.

Le FCC, le contrôleur télécom américain, a autorisé Google à utiliser ses capteurs Soli à des niveaux d’énergie supérieurs à ce qui est actuellement permis. Les capteurs pourront aussi être utilisés dans les avions, selon le FCC.

Project Soli est l’un des projets de recherche d’ATAP, le département de Google en charge du développement des technologies mobiles. Il s’agit d’un détecteur de mouvements utilisant le radar en lieu et place des caméras infrarouges ou autres plus traditionnelles. Il serait ainsi possible de capter les mouvements en trois dimensions, même à travers du textile, si cela s’avère nécessaire. Les capteurs peuvent donc être intégrés à des vêtements.

C’est ainsi qu’un utilisateur pourrait presser un bouton virtuel entre le pouce et l’index, ou simuler les déplacements d’un bouton rotatif en vue, par exemple, de modifier le volume sonore d’un haut-parleur, sans même toucher ce dernier. Officiellement, cela devrait offrir des alternatives aux utilisateurs à mobilité réduite ou ayant un problème d’élocution.

En mars, Google avait demandé au FCC l’autorisation d’utiliser ce radar sur les fréquences situées entre 57 et 64 GHz, un niveau équivalent aux normes européennes, mais supérieur aux normes américaines actuelles. Ces niveaux sont nécessaires, selon Google, pour détecter plus précisément les mouvements. Cette demande avait fait l’objet d’une opposition de la part d’astronomes, qui craignent que les capteurs Soli aboutissent dans le sillage de services de satellites qui font de la recherche sur la Terre, ainsi que de services radio astronomiques. Ces objections ont cependant été rejetées, et Google peut donc poursuivre ses tests.

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