Gmail se distingue par la négative

Les différents plantages, pannes et autres problèmes que le service de courrier web Gmail a connus la semaine dernière, révèlent douloureusement les dangers de Software-as-a-Service (SaaS).

Les différents plantages, pannes et autres problèmes que le service de courrier web Gmail a connus la semaine dernière, révèlent douloureusement les dangers de Software-as-a-Service (SaaS).

Avec Google Apps – une suite de programmes tournant entièrement dans une fenêtre de navigateur – Google entend apporter sa pierre au modèle commercial Software-as-a-Service (SaaS) qui s’impose de plus en plus dans beaucoup d’entreprises. Le grand avantage est en effet ici que tous les services proposés tournent entièrement sur l’infrastructure serveur et que le ‘client’ ne doit pas prévoir une infrastructure matérielle et logicielle.

Et le gros inconvénient, c’est évidemment qu’en cas de pannes comme on en a connues la semaine dernière, le client ne peut intervenir lui-même car il est pieds et poings liés au fournisseur SaaS. Peut-être est-ce là un risque un peu trop important à courir pour certaines entreprises? Différents sites web américains ont, ces derniers jours, donné la parole à des gestionnaires systèmes qui se sont plaint et ont regretté que leur entreprise ait adopté Google Apps.

Sur le blog Gmail officiel, le ‘product manager’ Todd Jackson a entre-temps posté des excuses publiques, par lesquelles Google fait son ‘mea culpa’ et reconnaît que l’entreprise a été submergée par les plaintes des utilisateurs. Elle promet d’enquêter sur les causes des difficultés et adaptera, si nécessaire, les systèmes et les processus internes. Et Jackson d’ajouter aussitôt que l’entreprise n’aborde en général pas les problèmes sur son blog, mais que “vu le gros impact des problèmes récents, elle a voulu faire cette fois une exception”.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire