Gial joue cartes sur table

Après les déboires qu’elle a connu en 2006, l’ASBL Gial a reserré les boulons et entend repartir sur de bonnes bases. Avec des projets à foison. Un rapprochement avec le CIRB n’est plus tabou, mais l”outsourcing’ vers le privé est exclu.

Après les déboires qu’elle a connu en 2006, l’ASBL Gial a reserré les boulons et entend repartir sur de bonnes bases. Avec des projets à foison. Un rapprochement avec le CIRB n’est plus tabou, mais l”outsourcing’ vers le privé est exclu.

Alors que le dossier des fraudes à l’association Gial (Centre de Gestion Informatique des Administrations locales) suit son cours judiciaire, la nouvelle échevine de l’nformatique de Bruxelles Karine Lalieux et le tout nouvel administrateur-délégué Jean-Marc Goeders ont présenté récemment leurs nouveaux projets pour 2008 et au-delà. Des projets qui portent sur 5 axes: la rénovation de l’infrastructure IT (avec l’abandon du ‘mainframe’), la refonte du site internet, le reconditionnement des PC déclassés (près de 2.000 cette année), l’implémentation de la voix sur IP et l’intensification du recours aux logiciels libres.

Nous reviendrons la semaine prochaine plus en détail sur ces projets, mais Karine Lalieux a pris position sur deux questions majeures. D’une part, le dialogue avec le CRIB a été établi. Pour rappel, le CIRB (Centre d’Informatique de la Région de Bruxelles-Capitale) est chargé avec 160 informaticiens, de l’informatisation des autorités locales et administrations de la Région bruxelloise, hors Bruxelles Ville. Or jusqu’ici, il n’existait que peu (pas?) de contacts entre ces deux organismes. “On a repris le dialogue qui n’avait pas toujours été réel. Notre volonté est d’envisager des collaborations plus structurées, sachant que nous sommes très complémentaires. Nous pourrions souscrire à des projets collectifs. D’ailleurs, en 2009/2010, il y aura des choix à faire. Des choix d’abord stratégiques et tactiques, puis politiques.”

Par ailleurs, Karine Lalieux se refuse à envisager l’externalisation de l’informatique de la Ville à un partenaire extérieur (comme c’est le cas à la Communauté flamande par ex.). “Gial travaille de manière très professionnelle. Je ne veux pas dépendre d’une société privée et être un client parmi d’autres. Garder la maîtrise de son informatique est fondamental pour une administration. Nous avons un contrôle sur le personnel, sur les projets, sur les priorités de nos départements. De plus, il n’est nullement certain que les coûts seraient moindres.”

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