Fortis: faire et défaire l’IT

Le feuilleton de la cession d’activités (à ABN-Amro), puis du rachat (par BNP Paribas) du groupe Fortis s’est poursuivi la semaine dernière. Avec, évidemment, des implications sur l’informatique.

Le feuilleton de la cession d’activités (à ABN-Amro), puis du rachat (par BNP Paribas) du groupe Fortis s’est poursuivi la semaine dernière. Avec, évidemment, des implications sur l’informatique.

Ainsi, un informaticien de Fortis affirme sur un blog que “pour de nombreux aspects informatiques, leur [les activités néerlandaises de Fortis, NDLR] dépendance est totale. Si l’informatique devait couper les liaisons vers la Hollande, plus rien ne pourrait tourner chez eux. Mais vraiment plus rien du tout!” Notre blogueur se demande d’ailleurs comment cela va se passer, car “la Hollande n’a aucun moyen de démarrer les agences ou le PC-banking sans les systèmes informatiques belges.”

Par ailleurs, Fortis va devoir désormais intégrer son informatique à celle de BNP Paribas et ses 8.000 informaticiens pour un budget IT 2006 de 2,6 milliards EUR (Fortis emploie pour sa part 1.600 informaticiens environ, mais rien que pour son activité bancaire). Précisons que BNP Paribas a confié la production et les infrastructures IT en 2004 à la co-entreprise BP2I fondée par la banque et IBM. Avec un mot d’ordre désormais: industrialiser pour améliorer la qualité, optimiser les coûts, augmenter l’agilité et favoriser le cross-selling.

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