Le géant américain Apple a fait appel contre une amende de 500 millions d’euros infligée fin avril par la Commission européenne. Cette dernière avait estimé que l’entreprise avait enfreint les nouvelles règles européennes sur les marchés numériques.
Selon la Commission, la marque à la pomme crée des obstacles techniques et commerciaux qui empêchent les développeurs d’applications d’opérer en dehors de l’App Store, la boutique en ligne d’Apple. En juin, le géant de la technologie a modifié la politique de sa boutique d’applications dans l’UE afin de se conformer aux exigences locales et d’éviter des sanctions supplémentaires.
Dans un communiqué de presse, Apple a qualifié l’amende de “sans précédent” et les modifications exigées pour son App Store d'”illégales”.
Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a également été condamnée à une amende de 200 millions d’euros par l’Union européenne. Jusqu’en novembre de l’année dernière, le groupe exploitait en effet un modèle qui demandait aux utilisateurs de Facebook et d’Instagram de choisir entre accepter des publicités ciblées, basées sur leurs données personnelles, ou de payer pour les éviter. Face à cette condamnation, Meta a aussi introduit une procédure en appel.
Il ne s’agit pas de la première fois que la politique en matière d’applications d’Apple est critiquée. Au début de l’année, un juge californien avait déjà estimé que la marque devait laisser davantage de marge aux développeurs d’applications pour diriger les utilisateurs vers d’autres systèmes de paiement, afin d’éviter la commission de 30% prélevée par Apple.