Euphony en faillite

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Le tribunal de commerce d’Anvers a déclaré la faillite de l’entreprise de services télécoms et énergétiques Euphony. Voilà ce qu’on vient d’apprendre de la part du porte-parole du tribunal.

Le tribunal de commerce d’Anvers a déclaré la faillite de l’entreprise de services télécoms et énergétiques Euphony. Voilà ce qu’on vient d’apprendre de la part du porte-parole du tribunal. Les semaines précédentes, il semblait qu’un candidat investisseur s’était présenté, mais cela n’a rien donné. Euphony occupe 117 personnes, toutes des employés.

Euphony commercialisait des services télécoms et énergétiques par le truchement de vendeurs indépendants, mais elle se trouvait en difficultés. L’entreprise n’avait plus payé son réseau de vendeurs depuis l’été dernier.

Un administrateur provisoire avait été désigné, qui a introduit une demande de faillite auprès du tribunal.

En mars, un candidat investisseur s’était soi-disant présenté, qui était prêt à injecter 10 millions d’euros. Jeudi dernier, il s’avéra que cet investissement ne reposait sur rien de concret, mais le juge de commerce tint encore sa décision en délibéré.

Aujourd’hui jeudi, Euphony a finalement été déclarée en faillite. Outre les créances réclamées par l’administrateur provisoire, il y avait, selon le porte-parole de la justice, d’autres demandes de créanciers.

Nathalie Vermeersch, Nick Peeters et Wilfried Joris ont été désignés comme curateurs par le tribunal.

Licenciements

“Il va y avoir de nombreux licenciements, ce qui est évidemment regrettable”, réagit Peggy Schuermans, secrétaire du syndicat chrétien des employés CNE-GNC.

“Mais d’un autre côté, il est bon aussi que la clarté se fasse. Les gens sont maintenus dans l’incertitude depuis un an déjà. Heureusement, les salaires sont encore et toujours versés, mais c’est évidemment aux dépens des indépendants.”

Même si les investissements potentiels sont chaque fois restés lettre morte, Schuermans s’attend quand même encore à ce qu’un redémarrage puisse avoir lieu à relativement brève échéance, même si c’est sous une forme allégée. “Racheter une entreprise juste avant une faillite ou tout juste après, cela fait une sacrée différence pour un entrepreneur.”

“Vu le fait que la faillite a été postposée deux fois, le jugement n’est pas vraiment une surprise, mais le tribunal n’a pas manqué d’envisager toutes les opportunités dans cette affaire”, ajoute le secrétaire du Setca, Hans Schippers.

“Contact est pris à présent avec les curateurs. L’objectif est que nous rassemblions aussi vite que possible toutes les personnes concernées pour une réunion d’information.” Il est possible que cela ait lieu vendredi.

La direction n’était provisoirement pas accessible pour des commentaires.

(Source: Belga)

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