Une startup belge fournit une solution de reconnaissance des émotions à la gendarmerie française

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Pieterjan Van Leemputten

La gendarmerie nationale française va pouvoir analyser les émotions des visiteurs de ses bâtiments. Elle utilisera dans ce but la technologie d’une jeune entreprise de Louvain-la-Neuve.

La gendarmerie française installera dans un premier temps une caméra dans ses bureaux de Lyon, avant d’étendre le projet à d’autres corps de police.

Cette caméra analysera des images en temps réel sur base de machine learning et de l’intelligence artificielle. L’entreprise Piximate entend encore améliorer la qualité de ses services en passant au crible les émotions des personnes. En tout, ce sont sept émotions qui sont détectées.

Piximate n’existe que depuis 2016 et a été fondée par Valério Burgarello, Georges Caron et Laure Uytdenhoef. Cette dernière est le CEO de l’entreprise.

La valeur totale du contrat n’est pas encore connue, mais selon Piximate, il s’agit d’un demi-million d’euros par an. L’entreprise a développé elle-même sa technologie de reconnaissance, même si celle-ci repose sur des bibliothèques existantes pour l’identification des visages.

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