Stearn veut faire gagner du temps aux recruteurs

Stearn, c’est l’histoire de trois gradués en informatique qui parallèlement à leurs boulots respectifs ont planché pendant deux ans et demi sur le développement d’un nouvel outil pour les recruteurs en tous genres.

Stearn, c’est d’abord l’histoire de trois gradués en informatique (Erasmus Hogeschool de Bruxelles), tous parfaits bilingues d’ailleurs, qui parallèlement à leurs boulots respectifs ont planché pendant deux ans et demi sur le développement d’un nouvel outil pour les recruteurs en tous genres.

“J’ai moi-même travaillé comme recruteur pour une grosse boite informatique. Etant payé au résultat, je trouvais très frustrant de perdre 1h à 2h, généralement en soirée, pour publier une offre d’emploi sur les principaux sites de recrutement,” explique Arnaud Llamas Bravo.

En plein crise économique, il constate également que nombre d’entreprises recrutent toujours mais ne sont plus prêtes à dépenser un petit millier d’euros pour publier une annonce sur un gros site de recrutement. D’où l’idée de créer un outil qui permet à un recruteur de publier en quelques clics une offre d’emploi à la fois sur des “job sites” bien connus auquel il est abonné (StepStone, Monster, etc.), sur des sites plus sectoriels (ICT Jobs, LexGo, OnlineSalesJob, etc.) mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux (Twitter et LinkedIn en particulier).

“65% des CV que reçoivent les utilisateurs de Stearn proviennent des réseaux sociaux,” fait remarquer le cofondateur. Arnaud Llamas Bravo croit également dur comme fer à l’efficacité de sites d’offres d’emploi de plus en plus spécialisés : “Aux Pays-Bas ou en France, on trouve des centaines de sites d’offres d’emploi (hyper)spécialisés. Cette tendance arrive aussi chez nous.” Stearn se voit en fait comme une sorte de navigateur dans le “deep web” des offres d’emploi.

Vers le web sémantique

“En moyenne, il faut entre 1h30 et 2h à un recruteur pour publier une annonce sur Monster, StepStone, LinkedIn et sur son propre site. Nous lui promettons de pouvoir le faire en 7 minutes.” Cette fonction de multidiffusion est entièrement gratuite sur Stearn, qui peut d’ailleurs s’interfacer avec une solution de “talent management” comme Taleo.

La start-up table sur d’autres outils complémentaires payants pour espérer atteindre la rentabilité d’ici mi-2014.

“Nous allons proposer aux entreprises une application de gestion et de suivi des candidats. Cette ‘applicant tracking system’ ou ATS sera disponible on line, sur simple abonnement. Il permettra de faire un matching entre une fonction et un CV, le tout de façon très visuelle et ergonomique.”

Stearn peut déjà s’appuyer sur un accord avec Vasco. MyDigipass est en effet utilisé pour un accès rapide et sécurisé à la plateforme. “Nous nous positionnons entre une entreprise comme CvWarehouse, qui propose un ATS, et Multiposting.fr, spécialisée dans le multipostage d’offre d’emplois.”

L’autre corde à l’arc de Stearn est le web sémantique. “Nous sommes occupés avec un partenaire spécialisé à développer un outil de recherche sémantique qui permettra aux recruteurs d’accélérer l’analyse des CV.”

Passeport

Stearn.eu Siège social : Bruxelles
Date de création : mai 2012
Effectifs : 3 personnes
Capitaux : 70.000 euros de capital de départ (fondateurs et business angels) + 240.000 euros de financement via Innoviris et les banques


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