Starter de la semaine: Taglayer adapte les sites web au visiteur
Une secrétaire recherche d’autres emplois qu’un vendeur. Un couple qui veut trouver une maison non attenante à la campagne, n’a que faire d’un site plein de palais urbains. Avec une plate-forme web pratique, la jeune pousse anversoise Taglayer permet aux spécialistes du marketing de mieux adapter leur site web à ce que le client recherche.
‘Améliorer l’expérience client d’un site web’, voilà comment le fondateur et CEO Willem Drijver résume l’idée sous-jacente à Taglayer. Et il y arrive en tenant un peu à l’oeil le client. ‘Au moyen d’un code de traçage, nous pouvons suivre les visiteurs sur le site web de nos utilisateurs et avons ainsi une idée de ce qu’ils recherchent spécifiquement. Sur cette base, nous pouvons leur proposer alors un site modifié ou mettre en oeuvre des actions de mail ciblées ou des notifications push.’
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C’est là un outil qui peut plaire à de nombreux secteurs, mais il convient surtout aux sites d’offres d’emploi dans le monde immobilier et dans l’e-commerce: pensez ici aussi à des suggestions du genre ‘d’autres clients que vous veulent acheter’. Car quiconque est en train de passer en revue des emplois dans la vente dans la région anversoise, est probablement occupé à chercher et apprécie d’être aidé en la matière. La plate-forme web de Taglayer permet précisément aux spécialistes de ce faire: sur base de profils de visiteurs, ils peuvent concevoir certains déplacements de clients ou lancer des fenêtres émergentes spécifiques. ‘De cette façon, nous sommes capables d’augmenter la conversion du visiteur au client’, ajoute Drijver.
Concurrence
L’outil est aussi bien connu. Taglayer n’a-t-elle pas déjà beaucoup de concurrents occupés sur des solutions similaires? Drijver ne le dément pas, mais insiste sur les différences. La facilité d’emploi de sa plate-forme, affirme-t-il, est nettement supérieure. ‘Généralement, on a besoin d’un développeur pour implémenter ce genre de solutions. Tel n’est pas le cas chez nous. Taglayer a été créé en pensant au marketeur qui l’utilisera. Il n’est donc pas besoin d’une connaissance IT spécifique. L’agencement est donc très rapide et simple.’
Au bout de cinq années d’activité commerciale, Taglayer a trouvé 350 clients qui voulaient souscrire un abonnement mensuel et payer les coûts supplémentaires pour les ‘add-ons’ comme des services e-mail et des notifications push. On y trouve des noms en vue dans le secteur de l’intérim tels Start People et ASAP, mais aussi Test Achats et JD Sports. ‘Chaque mois, nous envoyons à présent quelque 12.500 courriels à des clients potentiels pour faire encore croître ce nombre’, précise Drijver. ‘Et cela se traduit par de nombreux entretiens. Nous ne nous sentons pas liés géographiquement et avons déjà des utilisateurs en Espagne, au Portugal, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suisse et au Canada.’
Drijver a tenu majoritairement Taglayer lui-même à bout de bras, même s’il a pu compter sur deux subsides de VLAIO, ce qui représente conjointement 500.000 euros, ainsi que sur le soutien de banques qui ont consenti des prêts. Quant à savoir s’il envisage aussi du capital externe, le fondateur n’en est pas encore là: ‘Je veux d’abord voir si nos ventes se portent bien et si nous décrochons des clients de manière constante. Mais cela doit réussir, car notre outil est bon, et nos clients sont fidèles.’
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