Starter de la semaine: Alundi rapproche la direction du personnel
Franchir la distance – quelle qu’elle soit – séparant l’employé de l’employeur, voilà ce que la jeune pousse Alundi de Flandre Occidentale veut faire. Sa solution SaaS aplanit même les barrières linguistiques.
Dans les environnements de production, la communication se passe parfois difficilement, ce qui engendre des confusions entre la direction/le département RH et les employés/ouvriers. ‘En fait, on pourrait résumer cela en trois types de distance’, déclare Lieven Bogaert, le fondateur de l’entreprise. ‘Il y a évidemment la distance réelle, lorsque les ouvriers travaillent sur un chantier quelque part ailleurs ou prestent un service sur site. Au niveau de la durée – pensez à un service par pauses -, il peut y avoir aussi une distance avec les travailleurs. Et c’est sans parler de la confusion linguistique babylonienne qui peut se manifester, lorsqu’on travaille avec des collaborateurs qui parlent des langues différentes.’
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La solution d’Alundi a débuté simplement. ‘Initialement, nous avons essayé de rationaliser quelque peu davantage la communication interne au moyen de pages à la Facebook et à la WhatsApp et en créant des groupes. Mais au fil du temps, nous y avons ajouté aussi une branche opérationnelle: une façon de communiquer les plannings fonctionnant à double sens, une combinaison avec des packs ERP et d’autres systèmes pertinents.’
Ce qui est étonnant ici, c’est qu’Alundi aplanit aussitôt chaque obstacle linguistique en proposant des traductions automatiques. Bogaert: ‘C’est ainsi qu’un employeur peut par exemple communiquer avec son aide-ménagère polonaise, et que le consultant peut aussi suivre tout ce qui se passe. Pour les traductions, nous faisons confiance au logiciel de traduction de Microsoft.’
Toujours plus attractifs
Bogaert et ses deux ex-associés ont développé Alundi depuis 2017. ‘Cela nous a coûté un peu moins d’un demi-million d’euros’, explique le fondateur. ‘En 2019, nous étions prêts à nous lancer sur le marché et depuis lors, nous avons quand même réussi à attirer quelque quinze à vingt clients qui ont souscrit une licence à notre plate-forme SaaS.’ Parmi eux, on trouve des PME de quinze travailleurs, mais tout aussi bien de solides firmes occupant 1.200 personnes. ‘Ce ne fut pas simple de nous constituer un portefeuille de clients, mais depuis que nous proposons l’intégration à du logiciel de planning, nous sommes davantage attractifs. C’est ainsi que nous nous faisons progressivement connaître auprès d’entreprises qui travaillent avec des titres-services. L’objectif est désormais de miser pleinement sur les ventes. Avec l’arrivée de Real United, le holding se dissimulant derrière notre deuxième client, Axintor Interim, nous avons pu attirer un sales manager à temps plein, qui est à présent en train de déployer une approche de vente directe.’
Ce faisant, Alundi cible quatre secteurs. ‘D’abord celui des titres-services, mais l’industrie manufacturière et le segment intérim montrent aussi beaucoup d’intérêt à notre plate-forme. Alundi semble même intéressante pour la vente au détail. Et non, nous n’excluons pas une internationalisation. Notre solution est parfaitement évolutive. Il est surtout question d’acquérir de l’expérience.’
Alundi
Siège social: Ruddervoorde
Nombre d’associés: un seul
Finances: pas de projet
Site web: Alundi.eu
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