Des start-ups réclament un meilleur cadre juridique

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Cinq jeunes entreprises connues de l’économie de partage s’unissent pour pouvoir réclamer auprès des décideurs politiques un cadre juridique qui stimule l’entreprenariat.

La nouvelle organisation, la Digital Platforms Initiative (DPI), se compose provisoirement de cinq start-ups: Flavr, Menu Next Door, Take East Easy, ListMinut et Deliveroo. Mathieu Gillet de Menu Next Door insiste dans De Tijd sur le fait que la nouvelle organisation veut être le porte-parole de tout le secteur.

La DPI entend d’une seule voix réclamer aux décideurs politiques un cadre juridique destiné à stimuler l’entreprise, plutôt qu’à la freiner. Un exemple? L’obligation de solliciter un numéro de TVA, lorsqu’on veut faire quelque chose sur une base indépendante.

“Les gens intéressés par nos plates-formes ne doivent pas payer de TVA en deçà de 25.000 euros de chiffre d’affaires. Pourquoi devraient-ils dès lors se farcir tout un processus bureaucratique en vue de solliciter un numéro de TVA, avant de pouvoir être opérationnels”, peut-on lire dans le journal.

Le timing de cette initiative est bien choisi dans la mesure où le ministre en charge de l’Economie numérique Alexander De Croo (Open VLD) et plusieurs parlementaires sont demandeurs d’un cadre juridique moderne et flexible pour les nouveaux modèles commerciaux issus de l’économie de partage.

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